lundi 29 juin 2009

Cocktails au soleil

Une merveilleuse semaine passée à Cuba. Le temps était parfait. Le soleil nous a fait le plus grand bien. Pour la première fois, mon chum est revenu tout bronzé (il a une peau fragile qui a tendance à rougir). Dans l’ensemble, notre séjour nous a ravis. Nous ne sommes ni lui ni moi très exigeants, alors les petits désagréments tels le manque d’eau chaude à quelques reprises, la présence des moustiques et le choix un peu limité de nourriture au buffet ne nous ont pas vraiment dérangés. Comme on dit, on ne va pas à Cuba pour la gastronomie. On va à Cuba pour la plage, le soleil et la mer.

Beaucoup de Québécois sur la plage, des gens qui nous ont parlé de leurs nombreux voyages, comme des petites familles qui en étaient à leur première expérience et qui semblaient ravies. Je suis toujours étonnée de voir avec quelle aisance des mères voyagent avec de très jeunes bébés. Et les bébés ne se plaignent ni du soleil ni de la chaleur et clapotent joyeusement dans la mer avec leurs parents.

Nous avons rapporté quelques pièces d’artisanat local : un masque en bois sculpté, qui s’ajoute à notre collection, et une très belle sérigraphie, qui représente une femme dont les bras entourent un visage d’enfant. Nous aurions voulu en acheter plus d’une, le choix a été difficile. Nous avons aussi reçu un présent d’un Cubain à qui mon copain avait donné une casquette. Il semblait très touché de recevoir ce cadeau, alors le lendemain, il nous a offert un coq sculpté dans des noix de coco, confectionné par sa femme. C’est très joli.

Dès notre retour, avant même de rentrer chez nous, nous nous sommes rendus à une petite fête pour célébrer le baptême du fils du neveu de mon copain, à laquelle nous avions promis d’assister. Encore un peu ivres de soleil et de cocktails cubains, nous avons continué à nous enivrer de bon vin, jusqu’à ce que la fatigue nous gagne et nous oblige à rentrer. Sur le chemin du retour, j’aperçois ma fille qui marchait vers le métro. J’ai tout de suite prié mon copain de s’arrêter, car j’avais tellement envie de serrer ma fille dans mes bras. Nous sommes ensuite allés la reconduire chez son père, où elle passe l’été. Elle reprend son travail au camp de jour avec les enfants autistes. C’est la troisième année qu’elle s’occupe du même petit garçon. Un autiste profond qui, âgé de neuf ans aujourd’hui, commence tout juste à prononcer quelques mots. Ma fille est totalement éblouie des progrès qu’il accomplit. Et moi, la mère, je suis admirative devant cette belle expérience qu’elle se permet de vivre, encore une fois cette année. Je pense que l’été commence bien.

samedi 20 juin 2009

Une autre fête

Traditionnellement, à la mi-juin, une petite fête est organisée à mon lieu de travail, à l’extérieur si le temps le permet. Un ami traiteur nous a concocté un menu délicieux (brochettes de poulet, saucisses merguez, salades et pain pita). Le tout arrosé de bière ou de vin, au choix. J’ai choisi le vin rouge, qui était très bon. Tellement bon que j’ai un peu abusé, moi qui ai l’habitude de me tenir bien tranquille quand j’ai la voiture. Mais j’ai tout de même laissé le temps aux effets de l’alcool de se dissiper avant de quitter la fête.

Ce qui m’a donné amplement le temps de discuter avec mes amis collègues et aussi avec mon patron. Nous avons parlé musique. Lui, c’est un passionné. Moi, je suis plutôt du genre coup de cœur. Il m’arrive de faire de très belles découvertes, par hasard. Comme celle-ci, récemment. J’écoute le disque en boucle depuis quelques jours.

Donc, une belle soirée qui terminait une belle semaine, bien remplie. Je me sens bien au travail et ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé. J’expliquerai tout ça plus longuement un de ces jours.

Pour l’instant, j’ai la tête aux vacances. Les valises sont prêtes. Nous partons dans quelques heures. Au retour, nous avons déjà nos réservations pour un court séjour à Québec, le temps d’aller visiter l’exposition Fascinantes momies au Musée de la civilisation et de voir le fameux Moulin à images que nous avons raté l’été dernier. Et puis Québec, c’est tellement romantique…

Voilà. C’est tout. Je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire. J’ai beaucoup de lecture qui m’attend.

samedi 6 juin 2009

Une fête et des boutons

Samedi dernier, nous avons célébré le cinquantième anniversaire de mon beau-frère. Nous étions 35 invités, dans une salle que ma sœur avait réservée pour l’occasion. La pauvre voulait tellement que cette fête soit réussie qu’elle en a à peine profité. Le jubilaire, lui, en a savouré tous les instants.

Tous ses amis et sa famille étaient réunis autour d’une grande table et les conversations allaient bon train. Entre le plat principal et le dessert, nous avons quitté la table pour faire subir au cinquantenaire le test du « Québec 50 », un questionnaire que mon copain et moi avions préparé pour l’occasion. Il faut dire que ce beau-frère est d’origine normande. Bien qu’il vive au Québec depuis plus de 25 ans, il n’a demandé sa citoyenneté canadienne que récemment, parce qu’il espérait qu’un jour le Québec allait se séparer. Alors, ce test avait pour but de mesurer ses connaissances du Québec et surtout d’amuser et de divertir les invités. Et ça n’a pas raté.

Nous avons dû quitter la fête assez tôt, car ma fille travaillait le lendemain. Et à ce moment, nous pensions qu’elle souffrait de « la cinquième maladie », diagnostiquée par le médecin qu’elle avait consulté la veille. Malheureusement, quelques jours plus tard, son état empirait. Son visage, d’abord couvert de rougeurs, s’est subitement mis à enfler à la suite de l’application d’une crème hydratante dans le but de soulager la sécheresse de la peau qui l’incommodait.

Le second médecin consulté a infirmé le diagnostic du précédent, constatant que les symptômes ne s’apparentaient pas du tout à cette maladie (merci docteur!). Au lieu de poser lui-même un diagnostic, il a référé ma fille à une dermatologue, présente à la même clinique. Heureusement, la dermatologue a accepté de voir ma fille le jour-même. Diagnostic : allergie de contact. Et la grande responsable est vraisemblablement la fichue crème hydratante qu’elle a utilisée à plusieurs reprises, sans se soucier des effets qu’elle aurait pu avoir sur sa peau.

Raconté comme ça, ça n’a l’air de rien. Mais je vous jure que ma fille, son père et moi sommes passés par de très grandes émotions pendant tous ces jours où nous ne savions pas ce qu’elle avait réellement. Et croyez-moi, une jeune fille de 18 ans qui se retrouve du jour au lendemain couverte de boutons sur le visage et sur les jambes ne souhaite qu’une chose : se débarrasser de ces intrus le plus vite possible.

J’avoue, même si ça paraît facile de dire ça après, que je ne croyais pas réellement à cette « cinquième maladie » et que depuis le début, je soupçonnais l’allergie. Mais qui va contredire un médecin? Chose certaine, la patiente a été très patiente (plus de douze heures d’attente cumulées pour enfin obtenir le bon diagnostic et recevoir le bon traitement). Elle revoit la dermatologue lundi. Elle va mieux, mais la peau de son visage demeure très sensible.

Ceci a bien mal commencé ses vacances! Et elles seront courtes, puisque son travail au camp de jour débute à la fin du mois. Juste au moment où moi, je quitterai pour une autre semaine à Cuba! Eh oui! Nous n’avons pas pu résister à la fabuleuse opportunité de réserver une semaine à la moitié du prix habituel. Une aubaine affichée sur Internet pendant quelques heures et dont nous avons profité avec la plus grande joie.

Au retour, nous prévoyons faire un tour à Québec, question de voir le fameux moulin à images et de visiter l’exposition Fascinantes momies, au Musée de la civilisation. Un beau programme, de belles vacances en perspectives.

D’ici là, il faut encore travailler deux bonnes semaines. Tout va bien. Je m’adapte à mes nouvelles tâches, je suis très bien entourée et appuyée par des collègues qui vivent aussi favorablement ce changement. Je dois juste tenter de ralentir le rythme de mes pensées et ne pas espérer tout changer en même temps. Petit à petit, un jour à la fois, étape par étape.