jeudi 29 avril 2010

Sur pause

Un très très très vilain rhume a failli gâcher nos vacances. Les concerts de toux la nuit comme le jour, en duo, sont presque terminés, heureusement. Nous avons passé la semaine en ville, contrairement à notre habitude. Ce qui nous a permis de visiter l’exposition Haute couture à Québec et celle de Tiffany à Montréal. L’exposition à Québec nous a un peu déçus. La majorité des vêtements exposés étaient enfermés dans des cages de verre dont les reflets nous empêchaient d’apprécier les textures et les couleurs, et même dans certains cas les formes et les détails. Dans le guide, on pouvait lire que le dos d’une robe était un miracle d’ingéniosité, mais parce que le mannequin était adossé à un mur, il était impossible d’apprécier cet aspect. Frustrant. Ailleurs, la manche d’une robe mal ajustée sur le mannequin donnait l’impression qu’on avait négligé le travail. Décevant.




Du côté de Tiffany, c’est bien sûr la lumière naturelle et ses effets sur le verre qui manquaient. Par contre, les objets exposés étaient éblouissants.



Puis, en soirée, nous avant assisté à la pièce Les Belles-Sœurs, version musicale présentée au Théâtre d’aujourd’hui. Un pur plaisir. Je savais que la pièce avait reçu des critiques très élogieuses et même si autour de moi les gens paraissaient sceptiques, j’avais terriblement hâte d’assister au spectacle. Aucune déception. La grande complicité des comédiennes, leurs voix en harmonie, la mise en scène ingénieuse et bien rythmée de René-Richard Cyr et la musique expressive de Daniel Bélanger font de ce spectacle un événement que je n’aurais raté pour rien au monde.

En cette semaine où nous sommes passés de l’hiver au printemps d’une journée à l’autre, c’est l’été et sa chaleur que j’ai hâte de voir arriver. Parce que, comme la météo, je passe du chaud au froid d’heure en heure, et je ne sais plus où trouver mon point de confort.



Et puis, j’ai le cerveau en mode pause.