samedi 2 mars 2013

Revenir sur terre

« Je me demande s’il existe d’aussi bons aliments sur une autre planète », dit mon chum en mangeant des fraises et des bleuets nappés de yogourt. Cette réflexion m’a fait penser que chaque jour je me force à prendre conscience de la chance que j’ai.  Je sais, c’est cliché, mais je l’écris quand même, parce que ça m’aide grandement à passer à travers les moments un peu plus difficiles de ma vie. Mes petits problèmes, aussi gros qu’ils peuvent me sembler quand ils me tombent dessus, sont bien loin d’être insolubles.

C’est ce qui me ramène ici, la réflexion, le besoin de retourner à l’intérieur de moi. Écrire, ma thérapie. Écrire ici parce qu’il y a un sens à ce partage de mon intimité. Même si j’ai peu d’écoute. Même si, peut-être, personne ne me lit.

J’aime bien penser qu’au hasard d’une recherche, quelqu’un viendra, lira et appréciera mes mots, mes idées. Partager.

Voilà pour l’introduction. J’en ai long à dire et après cette longue pause, j’espère pouvoir m’accorder ces moments de moi à moi.

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Je rentre d’une promenade de quelques heures. Le temps est gris. Dans mon quartier, il y a des boutiques où je n’ose pas entrer. Je ne sais pas pourquoi. Ça me gêne de sentir que quelqu’un attend que je choisisse un vêtement, une paire de chaussure, un bijou. Ça me gêne tout autant que personne ne s’occupe de moi quand je suis dans un grand magasin et que j’attends pour payer mes achats. Bon. Peu importe. J’aime bien regarder les vitrines aussi.

Je me cherche une montre. Le temps est compté. Je n’arrive jamais à garder une montre bien longtemps sans qu’elle se dérègle, que le bracelet casse et qu’il soit irremplaçable, bref, sans qu’elle devienne inutilisable au bout de très peu de temps. Je ne parle pas de montres de très grande valeur, c’est certain. J’aime bien les montres. J’aimerais en avoir plusieurs, de toutes les couleurs.

Ces temps-ci mon cerveau droit rattrape le temps perdu. J’ai envie de créer. Des bijoux, des objets, des vêtements, des tricots… J’accumule. Mes idées ne sont pas faciles à dompter. Elles manquent de discipline. Elles s’envolent partout comme des papillons qu’on vient de libérer dans un champ de fleurs. Parfois, c’est impossible de les rattraper.

Marcher fait du bien. Je devrais marcher plus souvent. Mais je hais le froid. Aujourd’hui le temps est plus doux.

vendredi 1 mars 2013

Il faut que j'écrive, il faut que j'écrive, il faut que j'écrive.
Je ne sais pas pourquoi j'ai abandonné. Je manque de temps. J'en ai pourtant besoin.
Je reviens.