Je suis préoccupée. Mon esprit est perturbé. J’ai trop de pensées qui trottent dans ma tête. J’ai terriblement hâte de m’arrêter. Et en même temps, je sais que je vais souffrir de ce grand vide qui prend place après cette période d’effervescence où tout va si vite.
Le père de mon amie prend du mieux. Elle est très attentive et généreuse envers lui. Elle lui consacre beaucoup de temps. Une collègue de travail vit actuellement une situation semblable. Son père sort du coma et reprend peu à peu conscience. Il respire avec l’aide d’un appareil, car son réflexe d’inspiration n’est pas rétabli. Il est attaché et branché à ce respirateur et à un tas d’autres appareils, mais il est en vie. Cet homme serait mort il y a quelques années, comme le père de mon amie le serait aussi.
La vie, c’est terriblement précieux.
Pourtant, certains vieillissent moins bien que d’autres. Le taux de suicide augmente chez les aînés et peu de gens semblent s’en soucier. Plusieurs sont isolés et s’ennuient. Certains vivent très pauvrement, particulièrement les femmes, comme cette dame dont les médias ont parlé récemment, à qui on refuse de verser une pension à laquelle elle a pourtant droit. C’est terriblement injuste et honteux que dans une société si riche des enfants et des vieillards vivent encore dans la pauvreté. C’est dans ces moments de haute période de consommation que je pense encore plus à eux.
Hier, l’entreprise pour laquelle je travaille a honoré les employés qui lui sont fidèles depuis plus de dix ans. Un geste qui mérite d’être souligné, car nous sommes plusieurs à faire partie de cette catégorie. Pour ma part, je compte 22 ans de service. C’est beaucoup. Je prépare ma sortie tranquillement, en terminant mon certificat entre autres, et en cotisant à mon REER. Je n’ai pas envie d’être pauvre à ma retraite. Je veux en profiter et vivre bien. Voyager, aider, donner. Les années filent et je sais que j’y arriverai.
D’ici là, je dois continuer à travailler pour terminer ma session. J’ai une idée d’article pour Sans parler, il faudra que je le rédige prochainement.
Le père de mon amie prend du mieux. Elle est très attentive et généreuse envers lui. Elle lui consacre beaucoup de temps. Une collègue de travail vit actuellement une situation semblable. Son père sort du coma et reprend peu à peu conscience. Il respire avec l’aide d’un appareil, car son réflexe d’inspiration n’est pas rétabli. Il est attaché et branché à ce respirateur et à un tas d’autres appareils, mais il est en vie. Cet homme serait mort il y a quelques années, comme le père de mon amie le serait aussi.
La vie, c’est terriblement précieux.
Pourtant, certains vieillissent moins bien que d’autres. Le taux de suicide augmente chez les aînés et peu de gens semblent s’en soucier. Plusieurs sont isolés et s’ennuient. Certains vivent très pauvrement, particulièrement les femmes, comme cette dame dont les médias ont parlé récemment, à qui on refuse de verser une pension à laquelle elle a pourtant droit. C’est terriblement injuste et honteux que dans une société si riche des enfants et des vieillards vivent encore dans la pauvreté. C’est dans ces moments de haute période de consommation que je pense encore plus à eux.
Hier, l’entreprise pour laquelle je travaille a honoré les employés qui lui sont fidèles depuis plus de dix ans. Un geste qui mérite d’être souligné, car nous sommes plusieurs à faire partie de cette catégorie. Pour ma part, je compte 22 ans de service. C’est beaucoup. Je prépare ma sortie tranquillement, en terminant mon certificat entre autres, et en cotisant à mon REER. Je n’ai pas envie d’être pauvre à ma retraite. Je veux en profiter et vivre bien. Voyager, aider, donner. Les années filent et je sais que j’y arriverai.
D’ici là, je dois continuer à travailler pour terminer ma session. J’ai une idée d’article pour Sans parler, il faudra que je le rédige prochainement.