Comme on commence souvent une conversation banale en parlant du temps qu’il fait, j’ai parfois envie de me servir de ce faux-fuyant pour éviter de parler de moi ici. Je pense au soleil qui resplendit depuis quelques jours et qui permet de croire, malgré les jours ternes de l’été qui s’achève, que nous aurons encore quelques journées de temps doux avant que le froid nous oblige à nous mettre à l’abri.
Je me sens bien seule ces temps-ci. Seule avec moi-même. Seule avec mon silence et mon envie de ne rien dire. Seule pour regarder les gens heureux autour de moi et me réjouir de leurs éclats de rire, de leur insouciance. Seule pour observer le monde qui va trop vite, où la technologie bouscule nos vies, nos habitudes, notre avenir. Seule devant l’incertitude des chemins qui s’ouvriront devant moi dans les prochaines années.
Je me sens vieillir un peu. Mais ça va. Tout ceci est positif. Je n’ai pas peur du vide.
Ma fille n’a jamais été aussi heureuse et juste ça, c’est un cadeau de la vie que je savoure à petite gorgée. Son sens de l’humour s’aiguise, sa finesse, sa délicatesse et l’expression d’une intelligence vive et sensible se sont substituées aux attitudes boudeuses et à la susceptibilité de l’adolescente difficile à suivre qu’elle a été. Une très belle jeune femme pleine d’avenir.
Je la guide dans son apprentissage de la conduite automobile, et même si l’exercice m’apporte son lot de stress et d’inquiétude, je suis forcée d’accepter qu’elle sera bientôt en possession d’un permis de conduire et qu’elle finira bien par prendre la route toute seule. La route. Toute seule.
Elle me raconte que certains de ses amis ont été victimes d’accidents graves parce qu’ils ont pris le volant à la sortie des bars. Elle essaie de me convaincre qu’elle sera le « chauffeur désigné » pour éviter ainsi que d’autres accidents se produisent. Je m’efforce de lui faire comprendre qu’elle n’a pas à porter le poids de cette immense responsabilité. Je la connais. Il faudra que mes arguments soient appuyés et très convaincants pour la faire changer d’idée. D’ici là, je fais l’éloge du la modération et des taxis…
Il y a de biens bons livres à lire ces temps-ci. Ma table de chevet ploie sous le poids de ceux qui attendent leur tour. J’ai négligé d’en faire la liste sur ce blogue. J’ai aussi négligé d’en faire l’éloge sur Sans parler. Pourtant, la musique et les livres font toujours partie de ma vie. Le théâtre aussi. Nous avons choisi quelques pièces pour la nouvelle saison. J’en reparlerai.
La journée s’étire. Le soleil brille encore à ma fenêtre. Il faut que je prépare le souper. Je n’ai pas faim.
Je me sens bien seule ces temps-ci. Seule avec moi-même. Seule avec mon silence et mon envie de ne rien dire. Seule pour regarder les gens heureux autour de moi et me réjouir de leurs éclats de rire, de leur insouciance. Seule pour observer le monde qui va trop vite, où la technologie bouscule nos vies, nos habitudes, notre avenir. Seule devant l’incertitude des chemins qui s’ouvriront devant moi dans les prochaines années.
Je me sens vieillir un peu. Mais ça va. Tout ceci est positif. Je n’ai pas peur du vide.
Ma fille n’a jamais été aussi heureuse et juste ça, c’est un cadeau de la vie que je savoure à petite gorgée. Son sens de l’humour s’aiguise, sa finesse, sa délicatesse et l’expression d’une intelligence vive et sensible se sont substituées aux attitudes boudeuses et à la susceptibilité de l’adolescente difficile à suivre qu’elle a été. Une très belle jeune femme pleine d’avenir.
Je la guide dans son apprentissage de la conduite automobile, et même si l’exercice m’apporte son lot de stress et d’inquiétude, je suis forcée d’accepter qu’elle sera bientôt en possession d’un permis de conduire et qu’elle finira bien par prendre la route toute seule. La route. Toute seule.
Elle me raconte que certains de ses amis ont été victimes d’accidents graves parce qu’ils ont pris le volant à la sortie des bars. Elle essaie de me convaincre qu’elle sera le « chauffeur désigné » pour éviter ainsi que d’autres accidents se produisent. Je m’efforce de lui faire comprendre qu’elle n’a pas à porter le poids de cette immense responsabilité. Je la connais. Il faudra que mes arguments soient appuyés et très convaincants pour la faire changer d’idée. D’ici là, je fais l’éloge du la modération et des taxis…
Il y a de biens bons livres à lire ces temps-ci. Ma table de chevet ploie sous le poids de ceux qui attendent leur tour. J’ai négligé d’en faire la liste sur ce blogue. J’ai aussi négligé d’en faire l’éloge sur Sans parler. Pourtant, la musique et les livres font toujours partie de ma vie. Le théâtre aussi. Nous avons choisi quelques pièces pour la nouvelle saison. J’en reparlerai.
La journée s’étire. Le soleil brille encore à ma fenêtre. Il faut que je prépare le souper. Je n’ai pas faim.