À mesure que les boîtes s’empilent un peu partout dans l’appartement, j’ai l’impression que c’est mon moral qui descend. Car je suis de celles qui, exceptionnellement, dépriment quand le beau temps arrive. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais c’est un fait que je constate chaque printemps. Peut-être que le changement de rythme, qui passe de trépidant l’automne et l’hiver à plutôt calme le printemps et l’été, affecte ma capacité d’adaptation. Je suis faite pour la vie active. J’entends penser ceux qui croient que l’été est le moment idéal pour s’activer, justement. C’est vrai. Mais ce n’est pas l’activité physique qui me manque, c’est l’activité intellectuelle. Étudier, m’interroger, travailler, m’occuper l’esprit, c’est vital pour ma santé mentale. Et l’été, de ce côté du moins, je ralentis.
J’ai reçu les copies corrigées de mon texte lundi dernier. La qualité du français a été soulignée, c’est la remarque qui m’a fait le plus plaisir. Rédiger sur commande a été difficile pour moi. Mais j’ai appris énormément. Je comprends maintenant un peu mieux quelles sont les contraintes du travail de rédacteur. Il ne faut pas oublier qu’il y toujours un « chef » qui commande dans ce domaine, et que répondre à ses exigences doit être comparable à ce que j’ai vécu en tentant de satisfaire à celles de ce cours.
J’ai aussi trouvé difficile l’absence de contact avec les autres étudiants. Je ne sais pas trop sur quel sujet ils ont travaillé, quelles ont été les difficultés qu’ils ont rencontrées, quel résultat ils ont obtenu. Je pense que je vais écrire à la directrice du programme et lui mentionner cet aspect.
J’éprouve un drôle de sentiment face à mon travail ces temps-ci. Je crois que l’approche de la cinquantaine m’affecte un peu. J’ai vécu une grande remise en question à quarante ans, qui a d’ailleurs provoqué ma séparation. Je me demande si je ne devrais pas sacrifier un peu de confort et chercher un emploi plus valorisant, un plus grand défi. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Et j’ai toujours cru qu’on arrive plutôt aisément à prendre les bonnes décisions. Lorsqu’il y a un doute, je me méfie toujours un peu et je préfère être prudente. Pas à pas. La réflexion est commencée. Je verrai bien quelles actions je devrai poser.
Mais je sens un vent de changement, c’est certain. Disons, une douce brise pour l’instant.
J’ai reçu les copies corrigées de mon texte lundi dernier. La qualité du français a été soulignée, c’est la remarque qui m’a fait le plus plaisir. Rédiger sur commande a été difficile pour moi. Mais j’ai appris énormément. Je comprends maintenant un peu mieux quelles sont les contraintes du travail de rédacteur. Il ne faut pas oublier qu’il y toujours un « chef » qui commande dans ce domaine, et que répondre à ses exigences doit être comparable à ce que j’ai vécu en tentant de satisfaire à celles de ce cours.
J’ai aussi trouvé difficile l’absence de contact avec les autres étudiants. Je ne sais pas trop sur quel sujet ils ont travaillé, quelles ont été les difficultés qu’ils ont rencontrées, quel résultat ils ont obtenu. Je pense que je vais écrire à la directrice du programme et lui mentionner cet aspect.
J’éprouve un drôle de sentiment face à mon travail ces temps-ci. Je crois que l’approche de la cinquantaine m’affecte un peu. J’ai vécu une grande remise en question à quarante ans, qui a d’ailleurs provoqué ma séparation. Je me demande si je ne devrais pas sacrifier un peu de confort et chercher un emploi plus valorisant, un plus grand défi. Ce n’est pas une décision facile à prendre. Et j’ai toujours cru qu’on arrive plutôt aisément à prendre les bonnes décisions. Lorsqu’il y a un doute, je me méfie toujours un peu et je préfère être prudente. Pas à pas. La réflexion est commencée. Je verrai bien quelles actions je devrai poser.
Mais je sens un vent de changement, c’est certain. Disons, une douce brise pour l’instant.