lundi 9 juin 2008

Penser vite

La vie va très vite. Peu de temps pour écrire. Tout ce que je peux dire : bientôt un souper avec les copines, ça me fera du bien; bientôt plus de dodo toute seule dans mon grand lit, ça me fait un peu peur; bientôt fini le secondaire pour ma fille, j’aimerais bien célébrer avec elle.

Malgré tout, je pense à ceux que j’aime, j’apaise la colère des autres et je retiens la mienne. Mathieu Ricard a dit qu’exprimer sa colère était mauvais. Qu’il fallait la voir comme quelque chose d’extérieur à nous. Ne pas laisser le monstre s’agripper. Ne pas lui laisser de place pour grandir, pour se loger en nous; ne pas le nourrir. Les psy se sont trompés, ce sont les bouddhistes qui ont raison.

Aimez-vous les uns les autres. S’il n’y avait qu’une phrase à retenir parmi celles qu’on nous a enseignées dans les cours de religion, c’est bien celle-ci. Tout un contrat en soi. Dans notre beau monde où chacun cultive son ego et son égoïsme, pas facile de penser aux autres. Pas facile de penser tout court. La plupart des gens éprouvent beaucoup de difficulté à exprimer leur pensée clairement.

Il faudra que je prenne le temps de vous parler de la musique et des livres. Quelqu’un pourrait arrêter le temps ?

Je vais à New York avec mon chum pour la fin de semaine. Nous partons vendredi. Nous laissons derrière nous les boîtes qui étouffent dans nos logements, comme nous étouffons dans cette chaleur trop lourde. Il faudrait inventer les vêtements climatisés…

3 commentaires:

Beo a dit...

Ah, ça va vous faire du bien cette petite pause Newyorkaise ;)

Le temps file oui, je suis pas trop contente d'être déjà à la mi-juin, il a tellement pas fait beau dernièrement.

Dire que je ne me suis même pas saucée un orteil au lac encore!!! Je vais finir par me baigner le 24 juin si ça continue ;)

Danaée a dit...

Je suis bien d'accord: "Aimez-vous les uns les autres", c'est une phrase qui aurait pu changer le monde, si elle avait été bien comprise.

Malheureusement, ce n'est pas tout à fait ce qui est arrivé...

De nos jours, on a plutôt la mentalité "Aimez-vous vous-mêmes plus que les autres". Et ça nous mène dans un autisme social désolant.

Je te souhaite de réussir à arrêter le temps ou mieux: de réussir à surfer sur la vague, sans effort. Au gré du vent. En saisissant toutes ces belles expériences qui s'offrent à toi!

Ophélie a dit...

Merci les filles!