C’était semaine de rentrée scolaire pour ma fille. Comme toujours, depuis qu’elle est toute petite, elle était un peu angoissée en ce jour de première entrée dans le beau monde des études collégiales. Elle était « sur le piton » très tôt le matin, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Un peu étonnée, je l’ai laissée partir avec ses trois gros sacs remplis de fournitures essentielles achetées la semaine dernière, résistant à l’envie d’aller la reconduire moi-même en voiture. Tout se déroule très bien jusqu’ici, elle semble s’adapter parfaitement à cette nouvelle vie.
L’adaptation est un peu plus difficile du côté de mon copain, qui n’a pas l’habitude de vivre dans le grand vent qu’elle déplace et qui laisse derrière elle, tel un ouragan dévastateur, beaucoup de désordre et passablement de dégât. Il aura fallu une bonne discussion « entre six yeux » pour que les choses se calment un peu et, de ma part, une mise au point qui l’aura rassuré (enfin j’espère). Ceci dit, comme les coups de vent, ma fille apparaît et disparaît toujours aussi vite, ce qui nous laisse amplement le temps de retrouver notre calme et notre intimité.
Samedi dernier, nous sommes allés au cinéma voir le film Bienvenue chez les Ch’tis. Une bonne comédie dont on a beaucoup parlé à cause du succès phénoménal que le film a connu en France. Ici, je suppose qu’il fera son bout de chemin et en amusera plusieurs. J’ai bien aimé, surtout parce les comédiens ont l’air de follement s’amuser et que le film aborde le sujet des préjugés avec une certaine finesse. Mais je n’ai pas nécessairement fait le lien avec la situation au Québec, comme certains ont tenté de le faire, même si chez nous il y a bien des accents régionaux. Le rapprochement est possible, j’en conviens.
La canicule s’est installée. Qui s’en plaindra? J’en ai profité pour partir à vélo ce matin et faire quelques longueurs à la piscine que je fréquentais il y a bien une vingtaine d’années, avec ma copine. Les bons souvenirs sont vite remontés pour me convaincre des bienfaits de la nage, que je me promets de pratiquer plus assidûment. J’irai d’ailleurs dès demain chercher des lunettes, un bonnet de bain et un pince-nez, équipement dont je disposais à l’époque pour faire des longueurs avec plus d’aisance.
La cigale s’époumone, à croire qu’elle a du temps à rattraper. La piscine des voisins est toujours aussi vide et l’eau commence à perdre la limpidité qui me donnait envie d’y plonger à leur place. Est-ce que l’été vient tout juste de commencer ou je rêve?
L’adaptation est un peu plus difficile du côté de mon copain, qui n’a pas l’habitude de vivre dans le grand vent qu’elle déplace et qui laisse derrière elle, tel un ouragan dévastateur, beaucoup de désordre et passablement de dégât. Il aura fallu une bonne discussion « entre six yeux » pour que les choses se calment un peu et, de ma part, une mise au point qui l’aura rassuré (enfin j’espère). Ceci dit, comme les coups de vent, ma fille apparaît et disparaît toujours aussi vite, ce qui nous laisse amplement le temps de retrouver notre calme et notre intimité.
Samedi dernier, nous sommes allés au cinéma voir le film Bienvenue chez les Ch’tis. Une bonne comédie dont on a beaucoup parlé à cause du succès phénoménal que le film a connu en France. Ici, je suppose qu’il fera son bout de chemin et en amusera plusieurs. J’ai bien aimé, surtout parce les comédiens ont l’air de follement s’amuser et que le film aborde le sujet des préjugés avec une certaine finesse. Mais je n’ai pas nécessairement fait le lien avec la situation au Québec, comme certains ont tenté de le faire, même si chez nous il y a bien des accents régionaux. Le rapprochement est possible, j’en conviens.
La canicule s’est installée. Qui s’en plaindra? J’en ai profité pour partir à vélo ce matin et faire quelques longueurs à la piscine que je fréquentais il y a bien une vingtaine d’années, avec ma copine. Les bons souvenirs sont vite remontés pour me convaincre des bienfaits de la nage, que je me promets de pratiquer plus assidûment. J’irai d’ailleurs dès demain chercher des lunettes, un bonnet de bain et un pince-nez, équipement dont je disposais à l’époque pour faire des longueurs avec plus d’aisance.
La cigale s’époumone, à croire qu’elle a du temps à rattraper. La piscine des voisins est toujours aussi vide et l’eau commence à perdre la limpidité qui me donnait envie d’y plonger à leur place. Est-ce que l’été vient tout juste de commencer ou je rêve?