J’écris si peu souvent que les mots se bousculent sur la page, aussi incohérents que mes pensées et mes gestes ces jours-ci. Je verse du jus d’orange dans mon café, je fais couler le café dans le bol qui sert habituellement à recueillir l’eau qui s’échappe inévitablement de la cafetière. Quel gaspillage!
Heureusement, je n’ai pas encore bu d’eau de Javel et j’ai un ange gardien qui m’empêche d’arriver face à face avec un camion dans une rue à sens unique. Si je suis si distraite, c’est que mes pensées vont trop vite dans ma tête et que les gestes n’arrivent pas à suivre.
Aujourd’hui, je suis allée au cégep cueillir le matériel dont ma fille aura besoin pour commencer l’année scolaire. Un sac un peu lourd, certes, mais dont le contenu vaut tout de même 400 dollars! Ouf! Heureusement que j’économise depuis quelques années pour ses études… Sur le chemin du retour, je me disais qu’elle avait vraiment de la chance. Elle baignera dans un univers de création dans lequel j’aimerais bien plonger moi aussi. À la radio, une interview de Jeannie Longo-Ciprelli. Ses paroles viennent percuter mes pensées sur l’avenir et sur la persévérance dont devra faire preuve ma fille pour réussir cette nouvelle étape dans sa vie : « Vous savez, aujourd’hui, on pousse les jeunes pour qu’ils aillent toujours plus vite. Pourtant, ils ont tout leur temps. La vie, c’est long… »
Quelle sagesse!
Hier soir, souper avec les membres du club des « vielles sacoches », telles que nous a baptisées notre ami d’enfance, le « gars de la gang », rencontré par hasard pendant que nous nous baladions dans notre ancien quartier. Cette fois-ci, nous étions six, et certaines souhaitent que le cercle s’agrandisse. Nous n’avons pas parlé des Jeux olympiques et juste assez des émeutes à Montréal-Nord, qui nous ont rappelé celles qui avaient eu lieu à Ste-Thérèse, il y a plus de quarante ans, alors qu’un policier avait tiré sur un jeune garçon de quinze ans… Nous avions manifesté, nous aussi.
La soirée est passée trop vite. Nous projetons organiser une fin de semaine de filles, quelque part dans une auberge, pour nous donner le temps de papoter un peu plus, sans nous presser. Le voyage dans le Sud n’est pas loin…
Mais le plus grand plaisir, c’est cette complicité retrouvée et ce bonheur d’être ensemble un peu plus souvent. Ça nous console du mauvais temps…
Heureusement, je n’ai pas encore bu d’eau de Javel et j’ai un ange gardien qui m’empêche d’arriver face à face avec un camion dans une rue à sens unique. Si je suis si distraite, c’est que mes pensées vont trop vite dans ma tête et que les gestes n’arrivent pas à suivre.
Aujourd’hui, je suis allée au cégep cueillir le matériel dont ma fille aura besoin pour commencer l’année scolaire. Un sac un peu lourd, certes, mais dont le contenu vaut tout de même 400 dollars! Ouf! Heureusement que j’économise depuis quelques années pour ses études… Sur le chemin du retour, je me disais qu’elle avait vraiment de la chance. Elle baignera dans un univers de création dans lequel j’aimerais bien plonger moi aussi. À la radio, une interview de Jeannie Longo-Ciprelli. Ses paroles viennent percuter mes pensées sur l’avenir et sur la persévérance dont devra faire preuve ma fille pour réussir cette nouvelle étape dans sa vie : « Vous savez, aujourd’hui, on pousse les jeunes pour qu’ils aillent toujours plus vite. Pourtant, ils ont tout leur temps. La vie, c’est long… »
Quelle sagesse!
Hier soir, souper avec les membres du club des « vielles sacoches », telles que nous a baptisées notre ami d’enfance, le « gars de la gang », rencontré par hasard pendant que nous nous baladions dans notre ancien quartier. Cette fois-ci, nous étions six, et certaines souhaitent que le cercle s’agrandisse. Nous n’avons pas parlé des Jeux olympiques et juste assez des émeutes à Montréal-Nord, qui nous ont rappelé celles qui avaient eu lieu à Ste-Thérèse, il y a plus de quarante ans, alors qu’un policier avait tiré sur un jeune garçon de quinze ans… Nous avions manifesté, nous aussi.
La soirée est passée trop vite. Nous projetons organiser une fin de semaine de filles, quelque part dans une auberge, pour nous donner le temps de papoter un peu plus, sans nous presser. Le voyage dans le Sud n’est pas loin…
Mais le plus grand plaisir, c’est cette complicité retrouvée et ce bonheur d’être ensemble un peu plus souvent. Ça nous console du mauvais temps…
Ah! j'oubliais. J'ai reçu mon diplôme. Il va falloir fêter ça!
2 commentaires:
Toutes mes félicitations pour ton diplôme! Champagne!!!!
Je te trouve bien chanceuse de revoir tes vieilles saccoches, hihihihihi!
Moi la dernière fois que j'ai vu les miennes au complet... c'était pour le décès d'une d'entre-elles... mais quelle journée on a passée!!! Toutes les émotions y sont passées.
Hum, situation difficile en effet. Oh! combien émotive, j'en suis sûre. Oui, on se demande encore pourquoi avoir tant tardé à nous retrouver. Mais là, c'est bien parti, je pense que les retrouvailles font trop de bien pour qu'on arrête le processus...
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