La crise financière a pris beaucoup de place dans les médias cette semaine, tout comme les élections fédérales, dont les résultats n’ont surpris personne. Tous ces millions dépensés n’auront donc servi à rien. D’autant plus que cette crise rendra les pauvres plus pauvres, et les riches un peu moins riches. C’est d’ailleurs la pauvreté qui a été proposé comme thème du Blog Action Day cette année. Mon texte n’est pas très inspiré, mais je l’ai écrit spontanément, sans chercher un angle particulier. Vous le trouverez mon blogue Sans parler.
Est-ce la pauvreté qui pousse les gens à dormir dehors dans les rues de Montréal? Ceux que j’ai vus jeudi soir, alors que nous revenions d’un spectacle ma fille et moi, étaient bien emmitouflés dans leur couverture et cachaient leur visage. Jeunes ou vieux? Impossible de le savoir. J’étais mal à l’aise. Je n’arrive pas à comprendre. L’hiver n’est pas encore là, mais il faisait déjà froid ce soir-là.
C’était jeudi soir et la soirée avait commencé par un souper en tête-à-tête avec ma fille, dans un restaurant vietnamien fort accueillant. Un petit verre de vin pour arroser le délicieux repas nous a permis de nous détendre. Ma fille était radieuse, affichant un sourire que je lui vois rarement, suffisamment rarement pour que je l’interroge. « Je suis en vacances! », a-t-elle tout simplement répondu lorsque je lui ai demandé ce qui la rendait de si bonne humeur. Oui, cette semaine, elle était effectivement en relâche, et cette soirée semblait la ravir puisqu’elle lui donnait l’occasion de prendre une pause et de se changer les idées. Parce que relâche ne veut pas dire vacances, malgré ce qu’elle venait de déclarer, et qu’elle a bien travaillé toute la semaine pour avancer ses travaux de mi-session.
Bref, nous avons assisté à un excellent spectacle ce soir-là : The Best of Broadway. Chanteurs, danseurs et comédiens – 28 artistes sur scène, accompagnés par quatre musiciens –, nous ont présentés des extraits de 25 comédies musicales. C’était renversant. J’ai été agréablement surprise par le talent des chanteurs et la grande qualité de ce spectacle, qui relève le défi avec succès, méritant amplement l’ovation du public.
Cette soirée m’a aussi permis de me sentir fière de ma fille. Fière, parce qu’elle a un sens de l’humour que j’adore, une ouverture d’esprit que j’approuve et une belle attitude devant l’avenir qui ne semble pas toujours rose pour les jeunes. Fière, parce qu’elle est honnête avec moi et ne me fait plus de cachettes, comme elle le faisait pendant son adolescente. Elle a certainement moins de raisons de le faire désormais, mais rien ne l’oblige à me confier ce qu’elle m’a confiée, échappant ainsi au piège qui isole trop de jeunes qui se méfient de leurs parents plutôt que de s’en faire des alliés.
J’avoue que ça me réjouit. Et c’est bien mérité non? Un jour, alors que je me plaignais des affres de l’adolescence de ma fille, il n’y a pas si longtemps, quelqu’un m’a dit que j’allais bien finir par récolter ce que j’avais semé : de bonnes valeurs et beaucoup d’amour. Je pense que le temps des récoltes est venu.
Est-ce la pauvreté qui pousse les gens à dormir dehors dans les rues de Montréal? Ceux que j’ai vus jeudi soir, alors que nous revenions d’un spectacle ma fille et moi, étaient bien emmitouflés dans leur couverture et cachaient leur visage. Jeunes ou vieux? Impossible de le savoir. J’étais mal à l’aise. Je n’arrive pas à comprendre. L’hiver n’est pas encore là, mais il faisait déjà froid ce soir-là.
C’était jeudi soir et la soirée avait commencé par un souper en tête-à-tête avec ma fille, dans un restaurant vietnamien fort accueillant. Un petit verre de vin pour arroser le délicieux repas nous a permis de nous détendre. Ma fille était radieuse, affichant un sourire que je lui vois rarement, suffisamment rarement pour que je l’interroge. « Je suis en vacances! », a-t-elle tout simplement répondu lorsque je lui ai demandé ce qui la rendait de si bonne humeur. Oui, cette semaine, elle était effectivement en relâche, et cette soirée semblait la ravir puisqu’elle lui donnait l’occasion de prendre une pause et de se changer les idées. Parce que relâche ne veut pas dire vacances, malgré ce qu’elle venait de déclarer, et qu’elle a bien travaillé toute la semaine pour avancer ses travaux de mi-session.
Bref, nous avons assisté à un excellent spectacle ce soir-là : The Best of Broadway. Chanteurs, danseurs et comédiens – 28 artistes sur scène, accompagnés par quatre musiciens –, nous ont présentés des extraits de 25 comédies musicales. C’était renversant. J’ai été agréablement surprise par le talent des chanteurs et la grande qualité de ce spectacle, qui relève le défi avec succès, méritant amplement l’ovation du public.
Cette soirée m’a aussi permis de me sentir fière de ma fille. Fière, parce qu’elle a un sens de l’humour que j’adore, une ouverture d’esprit que j’approuve et une belle attitude devant l’avenir qui ne semble pas toujours rose pour les jeunes. Fière, parce qu’elle est honnête avec moi et ne me fait plus de cachettes, comme elle le faisait pendant son adolescente. Elle a certainement moins de raisons de le faire désormais, mais rien ne l’oblige à me confier ce qu’elle m’a confiée, échappant ainsi au piège qui isole trop de jeunes qui se méfient de leurs parents plutôt que de s’en faire des alliés.
J’avoue que ça me réjouit. Et c’est bien mérité non? Un jour, alors que je me plaignais des affres de l’adolescence de ma fille, il n’y a pas si longtemps, quelqu’un m’a dit que j’allais bien finir par récolter ce que j’avais semé : de bonnes valeurs et beaucoup d’amour. Je pense que le temps des récoltes est venu.
3 commentaires:
C'est bien plaisant de pareilles soirées!
En te lisant, je vous imaginaient au restaurant, entre filles, entre adultes: cool!
Oui, c'était cool, mais le serveur n'a pas hésité à dire "c'est maman qui paie la facture?". Hi hi!
Le vilain monsieur.....
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