Sous un ciel de novembre plus ensoleillé que jamais, j’ai peine à réaliser que l’automne s’est installé. Je n’ai pas sorti mes bottes et je porte encore un manteau léger pour aller travailler tous les jours. Il ne fait ni chaud ni froid. Il fait frisquet en somme. Dans les rues, les amas de feuilles se substituent aux bancs de neige pour empêcher les voitures de se garer. Je me demande qui va les ramasser. Tout le monde attend que quelqu’un d’autre fasse ce qui doit être fait.
Nous avons fêté les scorpions dimanche dernier.. Ma fille et mon neveu sont tous les deux nés en novembre et nous avons l’habitude de faire d’une pierre deux coups et de les fêter en même temps. J’étais bien contente de revoir ma sœur, sortie de cette mauvaise grippe qui l’a empêchée de participer au souper qu’elle avait elle-même organisé avec nos amies d’enfance le mois dernier. C’est sans elle que nous nous sommes retrouvées dans un petit restaurant italien chaleureux, où le propriétaire nous a fait la conversation toute la soirée, si bien que nous sommes restées sur notre faim : nous avons manqué de temps pour aller au bout de nos confidences…
Mais nous avons eu un peu de temps pour aborder des sujets personnels qui m’ont permis de réaliser que nous sommes toutes sur la même longueur d’ondes. C’est rassurant. Il m’arrive parfois de me sentir un peu coupable de manquer de désir, d’être souvent fatiguée, de préférer une bonne nuit de sommeil plutôt qu’une nuit torride… Et je ne suis pas la seule! « Gadonc », comme dirait ma copine. Alors on a bien ri et ça fait du bien.
Donc ma pauvre sœur, ce soir-là, a choisi de ne pas venir nous contaminer. Elle a pris une bonne semaine pour se remettre de sa grippe, tout comme une collègue de travail qui s’est absentée une semaine elle aussi. Mais elles se sont toutes les deux bien remises, c’est ce qui compte. D’ailleurs, dès que j’ai su que les vaccins étaient maintenant disponibles pour les jeunes de 5 à 19 ans, j’ai conduit ma fille au centre de vaccination le soir même. Tout s’est passé en 45 minutes. Pas de longue file d’attente, pas de complications.
Tout va bien au travail. Je m’ennuie un peu des cours, par contre. J’ai jeté un œil sur le programme de psychologie de Teluq, très intéressant mais un peu cher. Je pourrais quand même commencer et voir si la matière me passionne suffisamment pour me motiver à continuer. J’hésite un peu, j’ai peur de manquer de temps. J’en manque déjà. C’est justement pour cette raison que j’écris si peu souvent ici. Et aussi parce que je suis rarement seule pour le faire. Ce soir, c’est exceptionnel.
Je suis si rarement seule que je m’étonne d’avoir peur du noir, tout à coup. J’ai l’impression de voir des ombres à travers la fenêtre. C’est fou.
Pas encore acheté mon portable, mais j’ai un faible pour le Sony VAIO, du point de vue ergonomique en tout cas. Je ne pourrai pas me résigner à acheter sur Internet sans pouvoir toucher l’objet. J’ai trop besoin du contact. Et certains modèles sont franchement laids. Par contre, c’est sur Internet que j’ai trouvé un forum d’aide pour me conseiller sur cet achat, et je suis bien satisfaite des réponses que j’ai reçues.
Nous avons fêté les scorpions dimanche dernier.. Ma fille et mon neveu sont tous les deux nés en novembre et nous avons l’habitude de faire d’une pierre deux coups et de les fêter en même temps. J’étais bien contente de revoir ma sœur, sortie de cette mauvaise grippe qui l’a empêchée de participer au souper qu’elle avait elle-même organisé avec nos amies d’enfance le mois dernier. C’est sans elle que nous nous sommes retrouvées dans un petit restaurant italien chaleureux, où le propriétaire nous a fait la conversation toute la soirée, si bien que nous sommes restées sur notre faim : nous avons manqué de temps pour aller au bout de nos confidences…
Mais nous avons eu un peu de temps pour aborder des sujets personnels qui m’ont permis de réaliser que nous sommes toutes sur la même longueur d’ondes. C’est rassurant. Il m’arrive parfois de me sentir un peu coupable de manquer de désir, d’être souvent fatiguée, de préférer une bonne nuit de sommeil plutôt qu’une nuit torride… Et je ne suis pas la seule! « Gadonc », comme dirait ma copine. Alors on a bien ri et ça fait du bien.
Donc ma pauvre sœur, ce soir-là, a choisi de ne pas venir nous contaminer. Elle a pris une bonne semaine pour se remettre de sa grippe, tout comme une collègue de travail qui s’est absentée une semaine elle aussi. Mais elles se sont toutes les deux bien remises, c’est ce qui compte. D’ailleurs, dès que j’ai su que les vaccins étaient maintenant disponibles pour les jeunes de 5 à 19 ans, j’ai conduit ma fille au centre de vaccination le soir même. Tout s’est passé en 45 minutes. Pas de longue file d’attente, pas de complications.
Tout va bien au travail. Je m’ennuie un peu des cours, par contre. J’ai jeté un œil sur le programme de psychologie de Teluq, très intéressant mais un peu cher. Je pourrais quand même commencer et voir si la matière me passionne suffisamment pour me motiver à continuer. J’hésite un peu, j’ai peur de manquer de temps. J’en manque déjà. C’est justement pour cette raison que j’écris si peu souvent ici. Et aussi parce que je suis rarement seule pour le faire. Ce soir, c’est exceptionnel.
Je suis si rarement seule que je m’étonne d’avoir peur du noir, tout à coup. J’ai l’impression de voir des ombres à travers la fenêtre. C’est fou.
Pas encore acheté mon portable, mais j’ai un faible pour le Sony VAIO, du point de vue ergonomique en tout cas. Je ne pourrai pas me résigner à acheter sur Internet sans pouvoir toucher l’objet. J’ai trop besoin du contact. Et certains modèles sont franchement laids. Par contre, c’est sur Internet que j’ai trouvé un forum d’aide pour me conseiller sur cet achat, et je suis bien satisfaite des réponses que j’ai reçues.
Voilà. Je vais me faire couler un bon bain chaud et me plonger dans mon livre, Le jeu de l’ange de Carlos Luis Zafon.
1 commentaire:
BON DEPART
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