dimanche 27 avril 2008

Dans le doute

Parfois, la vie nous joue des tours. Nous fait des signes. Nous envoie des messages. Celui que j’ai reçu tout récemment m’a fait beaucoup réfléchir.

Je ne sais pas encore pourquoi, probablement à cause du stress que je me suis imposé ces derniers jours, j’ai souffert physiquement de symptômes qui m’ont poussée à m’inquiéter sérieusement.

Puis, à la suite d’une échographie, ma principale crainte s’est dissipée et a fait place à une remise en question de mon mode de vie. Je dois faire face à une grande difficulté de gérer le stress.

Il y a quelques jours, mes douleurs abdominales s’étaient intensifiées. J’ai cherché la cause probable sur Internet. Comme ma mère a souffert d’un cancer de l’ovaire, j’ai commencé par là. J’avais mal au côté droit, il y a tout de même un ovaire qui se cache quelque part dans cette région…

À mesure que je lisais les informations et les témoignages sur ce cancer qu’on qualifie de sournois et de silencieux – parce qu’en général, lorsqu’il est diagnostiqué il est passablement avancé – j’imaginais le pire. Je me voyais déjà annuler mon voyage à Cuba, annoncer la mauvaise nouvelle à ma famille, à mon chum, à ma fille, passer au bistouri, subir des traitements de chimiothérapie, perdre mes cheveux, mon emploi, ma vie… Je me voyais déjà morte.

Oui, je sais. C’est fou de penser comme ça et c’est très mauvais pour le moral. Mais c’est extrêmement efficace pour une prise de conscience. Une sérieuse prise de conscience.

J’ai arrêté de fumer il y a cinq ans, je m’entraîne depuis bientôt quatre ans, je visite mon médecin tous les ans, je suis en forme… et en santé. Bien sûr, ce malaise sera investigué jusqu’à qu’on démasque le coupable. Selon mon petit docteur intérieur, je crois souffrir du syndrome du colon irritable. La crise a été accentuée par le lourd stress que mon imaginaire a imposé à mon corps. Réduire ma consommation de café et de thé, me calmer, mieux manger, mastiquer (je prends déjà trois fois plus de temps pour manger et je m’en trouve admirablement mieux) et faire encore beaucoup d’exercice font partie des principales solutions que j’applique pour résoudre le problème. Et ça marche!

J’ai confié à ma fille, sans trop entrer dans les détails, que je m’inquiétais pour ma santé et que je remerciais le ciel chaque jour pour ce que la vie me donne. Elle est bien d’accord avec moi.

Mes recherches sur le cancer de l’ovaire m’ont fait réaliser que plusieurs types de cancer, dont celui-ci, sont méconnus et un peu ignorés. Pourtant, les personnes qui en souffrent et qui doivent affronter cette terrible maladie ont besoin d’être informées et soutenues. Je pense qu’il faut encourager la recherche et exiger l’implication de ministère de la Santé dans la prévention de cette terrible maladie.

3 commentaires:

Danaée a dit...

Bonjour!

J'arrive sur le conseil de Béo... Et je me rends compte que tu passes par les remises en question de la maladie... Moi-même, j'ai dû composer avec elle depuis quelque temps!

Le stress et les maux de ventre sont souvent associés. Mais c'est certain qu'il vaut mieux investiguer quand ont a des doutes ou des antécédents.

Mais le secret, c'est, comme tu le contrôle de notre vie. Éviter le stress, les irritants. Prendre soin de soi. Et, surtout, profiter de la vie, pendant qu'elle passe!

Au plaisir!

Beo a dit...

Tiens! Une Danaée! He he!

Je suis pas rapport avec le sujet, parce que je passe pour te souhaiter une bonne Fête des mères, avant de retourner à ma lessive ;)

Ophélie a dit...

Allo les filles !
Béo, tu m'as fait rire, bonne fête des mères à toi aussi et à ta fille en passant. Je rentre de vacances, le retour se passe en douceur. Je raconterai tout ça bientôt, photos à l'appui...
Danaée, merci pour ta visite. Je suis heureuse de faire ta connaissance. À bientôt.