En ce triste mois de juillet pluvieux, je compatis avec mes collègues qui sont partis en vacances, alors que moi je joue le rôle de la pieuvre. Trois boîtes de réception de courriels à vérifier, un peu des tâches de trois ou quatre personnes en vacances, c’est mon karma depuis de nombreuses années. J’ai l’habitude. Le stress que je m’imposais au tout début s’est atténué petit à petit. Aujourd’hui, je suis un peu plus zen.
La massothérapeute l’a constaté hier; j’étais plus détendue. Je me suis presque endormie sur la table de massage, me laissant aller à une douce euphorie à mesure que ses mouvements fluides dispersaient les picotements que je ressens aux mains et aux pieds depuis quelques jours. Je suis engourdie. Mais cette nuit, sûrement grâce à ce massage, j’ai dormi sans ressentir ce curieux malaise qui parfois me réveille. Depuis le déménagement, allez savoir pourquoi, ce symptôme est apparu. Je ne courrai pas chez le médecin. Je vais laisser mon corps se rétablir, comme il l’a fait la dernière fois. D’ailleurs, les résultats de mes derniers examens n’ont rien révélé d’anormal. Pourquoi perdre du temps et m’inquiéter inutilement? (Mais avouons que ça m’inquiète un peu, tout de même.)
Comme c’est bien tranquille au bureau et que le retour à la maison est plus rapide en cette période de vacances estivales, le poids du travail pèse moins lourd sur mes épaules. La vie à deux, je l’ai déjà dit, nous simplifie tout et c’est tant mieux. Mon copain est heureux et ça me rend heureuse. Nous nous moquons un peu du jeune neveu du proprio qui accomplit gauchement les travaux que son oncle lui confie. Il arrive toujours comme un cheveu sur la soupe, mal préparé, et repart sans avoir terminé le travail, pour revenir quelques jours plus tard avec l’air d’avoir oublié pourquoi il est venu. Bref, ce ne sera pas facile, mais c’est drôlement rigolo.
L’implication de ma fille dans son travail m’émeut. Plusieurs de ses amis ont été engagés pour ce deuxième volet du camp de jour, dont une amie d’enfance qui présentait des aptitudes certaines avec les autistes. Plus j’entends parler de ces enfants, plus je constate que le secret de cette maladie tarde à se révéler et que je n’arriverai probablement jamais à la comprendre. On s’occupe beaucoup des enfants, mais les adultes, que deviennent-ils? Avec raison, ma fille se pose la même question.
Espérons que le soleil reviendra. Il me semble que nous en avons tous bien besoin.
La massothérapeute l’a constaté hier; j’étais plus détendue. Je me suis presque endormie sur la table de massage, me laissant aller à une douce euphorie à mesure que ses mouvements fluides dispersaient les picotements que je ressens aux mains et aux pieds depuis quelques jours. Je suis engourdie. Mais cette nuit, sûrement grâce à ce massage, j’ai dormi sans ressentir ce curieux malaise qui parfois me réveille. Depuis le déménagement, allez savoir pourquoi, ce symptôme est apparu. Je ne courrai pas chez le médecin. Je vais laisser mon corps se rétablir, comme il l’a fait la dernière fois. D’ailleurs, les résultats de mes derniers examens n’ont rien révélé d’anormal. Pourquoi perdre du temps et m’inquiéter inutilement? (Mais avouons que ça m’inquiète un peu, tout de même.)
Comme c’est bien tranquille au bureau et que le retour à la maison est plus rapide en cette période de vacances estivales, le poids du travail pèse moins lourd sur mes épaules. La vie à deux, je l’ai déjà dit, nous simplifie tout et c’est tant mieux. Mon copain est heureux et ça me rend heureuse. Nous nous moquons un peu du jeune neveu du proprio qui accomplit gauchement les travaux que son oncle lui confie. Il arrive toujours comme un cheveu sur la soupe, mal préparé, et repart sans avoir terminé le travail, pour revenir quelques jours plus tard avec l’air d’avoir oublié pourquoi il est venu. Bref, ce ne sera pas facile, mais c’est drôlement rigolo.
L’implication de ma fille dans son travail m’émeut. Plusieurs de ses amis ont été engagés pour ce deuxième volet du camp de jour, dont une amie d’enfance qui présentait des aptitudes certaines avec les autistes. Plus j’entends parler de ces enfants, plus je constate que le secret de cette maladie tarde à se révéler et que je n’arriverai probablement jamais à la comprendre. On s’occupe beaucoup des enfants, mais les adultes, que deviennent-ils? Avec raison, ma fille se pose la même question.
Espérons que le soleil reviendra. Il me semble que nous en avons tous bien besoin.
3 commentaires:
Je constate que vous avez un mois de juillet pourri :(
C'était pas fort sauf cette semaine qui a été pas mal ensoleillée et chaude.
Il y a un orage qui tourne présentement et ce, depuis une grosse heure et demie. Tu te souviens quand je me plaignais de ne pas en avoir la première année ici? He he!
Je suis bien contente que le stress ne te mine plus au boulot. De toutes manières, tu as toujours l'excuse de dire que tous les autres sont en vacances: tu peut pas tout faire hein!
L'autisme est une maladie bien étrange... on dirait quasiment des extra-terrestres à cause des dons qu'ils ont autrement que les autres... j'admire Ana de travailler dans ce milieu et de s'y plaire en plus!
Faut profiter de chaque rayon qui passe... Ça me console de ne pas être en vacances cette semaine. On a des orages presque tous les soirs.
Je vais voir Coldplay ce soir, j'en reparle...
Ici aussi c'est très changeant la météo. Ce que j'aime moins; c'est le temps lourd...
Bonne soirée avec Coldplay!
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