samedi 17 janvier 2009

Recharger mes batteries

La vague de froid aura eu raison de la batterie de ma voiture. C’est ce matin qu’elle a rendu l’âme. Heureusement, la dépanneuse de la CAA est vite arrivée pour redonner vie à ma petite Toyota, le temps de me rendre chez mon garagiste préféré (ouvert le samedi, c’est quand même pratique) pour y faire installer une nouvelle batterie.

C’est la première fois que j’utilise les services de la CAA, et je savais très bien qu’en ces jours de grands froids, ils sont fort occupés. Toutefois, ils ont répondu à mon appel en moins d’une heure. Le gentil monsieur qui conduisait la dépanneuse affichait un sourire contagieux et sa bonhomie m’a consolée de la mauvaise nouvelle qu’on m’avait déjà annoncée au téléphone : le service de remplacement de la batterie sur place n’était pas offert aujourd’hui. Le jeune homme m’a expliqué que non seulement ils étaient trop occupés pour l’offrir, mais que, par temps si froid, cette opération pratiquée à l’extérieur comportait des risques de bris que la compagnie refusait de courir. Par contre, il a ajouté « Si vous êtes patiente, je peux le faire demain. Le temps sera plus doux. » Je l’ai remercié en lui promettant de le rappeler si je ne trouvais pas de garage pour effectuer le travail aujourd’hui.

C’est que, en général, j’aime bien me débarrasser rapidement des ennuis de voiture. Avec sa nouvelle batterie, elle démarre au quart de tour! Voilà une bonne chose de faite.

Je discutais justement ce matin avec mon copain au sujet de mon besoin pressant de faire le point sur mon emploi du temps et sur l’énergie que je consacre aux différentes activités que je pratique, incluant le travail. Car, qu’on le veuille ou non, le travail nous prend beaucoup d’énergie. J’ai étudié pendant les cinq dernières années tout en travaillant, pour compléter mon certificat. Aujourd’hui, je devrais avoir plus de temps. Pourtant, j’ai l’impression de ne pas en avoir plus. Pourquoi?

Et même si l’entraînement prend un place importante dans ma vie, parce qu’il me permet, justement, de recharger mes batteries et d’entretenir ma mécanique intérieure, cette activité me prend du temps. En fait, une bonne partie de mes heures de loisir y passe. Mais je refuse d’arrêter ou de ralentir. C’est trop « payant » pour abandonner.

Donc, je suis piégée. Piégée par le besoin de recourir à ces heures d’exercices pour avoir l’énergie suffisante pour travailler et faire ma part de travaux domestiques. Je vais trop peu souvent au cinéma, je lis et j’écris trop peu à mon goût. Je n’ai pas assez de temps pour cuisiner, voir mes amis, faire de la couture…

Une chose est sûre : je ne m’ennuierai pas à ma retraite. J’aurai enfin du temps pour faire tout ça, et même plus!

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