Je n’arrive pas à faire mon devoir. Je n’arrive pas à inscrire dans un petit carnet ce que je ressens. Même en images. Je suis complètement bloquée. Hier, pendant que je visionnais le film Le liseur, j’ai été frappée par une affirmation qu’on a mise dans la bouche de deux des personnages. Chacun leur tour, dans des circonstances bien différentes, l’un et l’autre prononcent une phrase qui ressemble à « ce que je ressens ne compte pas ».
Les larmes ont coulé sur mes joues. Dans ma tête, mes pensées se sont affolées. Et je me suis fait à moi-même un grave aveu. Trop grave pour que je puisse même l’écrire ici. Trop grave pour que je puisse le prononcer devant qui que ce soit. « Il te faudra avoir une grande confiance en quelqu’un pour confier cet immense fardeau », me suis-je dit à moi-même.
Alors il y a très peu de mots dans mon petit carnet. Dans quelques jours, je retournerai voir la psychologue et je devrai lui dire que je n’y arrive. Et je pense qu’elle ne sera pas étonnée. Il faudra peut-être tenter autre chose.
Je suis allée souper au restaurant cette semaine. Un tête-à-tête bien agréable avec ma fille, où nous avons eu (enfin!) le temps d’échanger calmement sur différents sujets que je souhaitais aborder avec elle depuis longtemps. En douceur. Ses arguments, son raisonnement, sa sensibilité et sa vivacité d’esprit m’ont rassurée complètement. Dans le moment présent, celui qui compte, elle est heureuse et elle s’épanouit. Je le vois dans ses yeux. J’ai confiance.
Au travail, ma motivation et mes espoirs de changement sont trop souvent étouffés. Je me frappe au même mur. Il me faudra développer d’autres stratégies pour faire avancer mes idées. J’ai l’impression que nous sommes sur un bateau qui continue de voguer grâce à l’énergie d’un petit moteur, alors que le capitaine pourrait déployer les grandes voiles. Le vent pourrait certainement nous amener un peu plus loin, un peu plus vite.
Mes pensées vont vers le sud. Encore trop de semaines avant les vacances…
Les larmes ont coulé sur mes joues. Dans ma tête, mes pensées se sont affolées. Et je me suis fait à moi-même un grave aveu. Trop grave pour que je puisse même l’écrire ici. Trop grave pour que je puisse le prononcer devant qui que ce soit. « Il te faudra avoir une grande confiance en quelqu’un pour confier cet immense fardeau », me suis-je dit à moi-même.
Alors il y a très peu de mots dans mon petit carnet. Dans quelques jours, je retournerai voir la psychologue et je devrai lui dire que je n’y arrive. Et je pense qu’elle ne sera pas étonnée. Il faudra peut-être tenter autre chose.
Je suis allée souper au restaurant cette semaine. Un tête-à-tête bien agréable avec ma fille, où nous avons eu (enfin!) le temps d’échanger calmement sur différents sujets que je souhaitais aborder avec elle depuis longtemps. En douceur. Ses arguments, son raisonnement, sa sensibilité et sa vivacité d’esprit m’ont rassurée complètement. Dans le moment présent, celui qui compte, elle est heureuse et elle s’épanouit. Je le vois dans ses yeux. J’ai confiance.
Au travail, ma motivation et mes espoirs de changement sont trop souvent étouffés. Je me frappe au même mur. Il me faudra développer d’autres stratégies pour faire avancer mes idées. J’ai l’impression que nous sommes sur un bateau qui continue de voguer grâce à l’énergie d’un petit moteur, alors que le capitaine pourrait déployer les grandes voiles. Le vent pourrait certainement nous amener un peu plus loin, un peu plus vite.
Mes pensées vont vers le sud. Encore trop de semaines avant les vacances…
2 commentaires:
C'est assez spécial de se reconnaître dans un film ou même dans un livre...
Comme quoi la nature humaine n'est pas si différente d'un individu à l'autre mais... c'est pas une raison pour que ce soit simple hein!
Je crois bien que c'est normal de ne pas arriver à faire certains devoirs sinon: une visite ou deux chez le psy suffirait en général!
Moi je crois que tu vas y arriver un jour, c'est déjà bien de mettre le doigt sur certains bobos. Beaucoup de gens n'y arrivent même pas, d'autres ne cherchent pas et d'autres ne savent même pas qu'ils ont des bobos :(
Contente de savoir qu'Ana va bien, c'est fou ce que les expériences de nos enfants NOUS sont douloureuses parfois!
Je t'embrasse, te souhaite un bon dimanche et une belle semaine :)
Merci :-)
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