Je n’ai pas ouvert « le petit carnet » lors de ma dernière rencontre avec la psychologue. Mais quelque chose de plus important « s’est ouvert ». Et même si la démarche pour revenir à soi n’est pas de tout repos, je pense qu’elle en vaut la peine.
Je me suis même surprise, cette semaine, à danser spontanément en écoutant de la musique, chose que je n’ai pas faite depuis trop longtemps. C’est un signe. Pour moi, ça veut dire que quelque chose va mieux.
J’ai beaucoup de colère en moi et j’ai accumulé tellement de déceptions que je pourrais écrire un livre sur le sujet. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne veux pas vivre en colère et je ne veux pas vivre déçue. Donc, il faut que je m’arrange avec ce que j’ai pour détourner le mauvais courant qui m’empêche d’aller où je veux (ou je dois?) aller. Libérer l’énergie positive.
Le printemps et les jours ensoleillés qui viennent avec vont sûrement m’aider à me sentir de mieux en mieux. L’énergie, comme la sève des arbres, se remettra à couler dans mes veines. Je veux me sentir vivante.
Entendez-vous la volonté qui se pointe dans mon discours? Je sais bien qu’il ne s’agit pas ici uniquement de volonté. La volonté, c’est un petit moteur qui me permettra de faire avancer le reste. Il me faut aussi du courage, l’appui et la compréhension de mes proches. Il me faut du calme. Il me faut suffisamment de solitude et de silence pour entendre ma petite voix intérieure. Elle me parle beaucoup ces temps-ci. Comme j’aimerais pouvoir dessiner…
Parlons plaisirs
J’ai lu quelques pages d’un ouvrage qui paraîtra bientôt et qui s’intitule Quatre plaisirs par jour au minimum. L’auteure, psychologue, raconte que, en demandant à ses patients de s’accorder au moins quatre plaisirs par jour, elle a constaté que plusieurs d’entre eux en étaient totalement incapables. J’ai fait l’expérience avec mon copain. Il a dû réfléchir assez longtemps avant de nommer au moins quatre plaisirs qu’il lui était possible de s’accorder dans l’immédiat (ici, il faut exclure le voyage à Cuba dans un mois, ou tout autre projet dans le temps). Je me suis bien sûr interrogée moi-même, et j’avoue que l’exercice m’a beaucoup appris sur la notion de plaisir.
Par exemple, nous aimons, mon copain et moi, aller au cinéma. Mais nous n’y allons qu’environ une fois par mois seulement. Mon copain adore la musique classique, mais il se prive d’aller entendre des concerts, chose qu’il faisait très souvent quand je l’ai connu il y a dix ans…
Il faut dire que s’accorder quatre plaisirs par jour, tous les jours, demande un certain effort d’imagination. Le plaisir doit-il nécessairement rimer avec consommation? J’avoue que la notion de plaisir est très souvent associée, dans mon esprit, à celle d’acquisition d’objets matériels, de nouveauté. Nouveaux vêtements, nouveau décor, nouvelle destination. Mais je peux aussi apprécier les petits plaisirs tout simples : déguster un bon café chaud le matin en déjeunant avec mon amoureux, entendre le rire de ma fille, préparer un souper d’amoureux avec une bonne bouteille de vin, écouter un film en me faisant masser les pieds, prendre un bon bain chaud plein de mousse, écouter de la musique, lire un bon livre…
Juste d’y penser, je me sens déjà mieux.
Image Carol Roque
Je me suis même surprise, cette semaine, à danser spontanément en écoutant de la musique, chose que je n’ai pas faite depuis trop longtemps. C’est un signe. Pour moi, ça veut dire que quelque chose va mieux.
J’ai beaucoup de colère en moi et j’ai accumulé tellement de déceptions que je pourrais écrire un livre sur le sujet. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne veux pas vivre en colère et je ne veux pas vivre déçue. Donc, il faut que je m’arrange avec ce que j’ai pour détourner le mauvais courant qui m’empêche d’aller où je veux (ou je dois?) aller. Libérer l’énergie positive.
Le printemps et les jours ensoleillés qui viennent avec vont sûrement m’aider à me sentir de mieux en mieux. L’énergie, comme la sève des arbres, se remettra à couler dans mes veines. Je veux me sentir vivante.
Entendez-vous la volonté qui se pointe dans mon discours? Je sais bien qu’il ne s’agit pas ici uniquement de volonté. La volonté, c’est un petit moteur qui me permettra de faire avancer le reste. Il me faut aussi du courage, l’appui et la compréhension de mes proches. Il me faut du calme. Il me faut suffisamment de solitude et de silence pour entendre ma petite voix intérieure. Elle me parle beaucoup ces temps-ci. Comme j’aimerais pouvoir dessiner…
Parlons plaisirs
J’ai lu quelques pages d’un ouvrage qui paraîtra bientôt et qui s’intitule Quatre plaisirs par jour au minimum. L’auteure, psychologue, raconte que, en demandant à ses patients de s’accorder au moins quatre plaisirs par jour, elle a constaté que plusieurs d’entre eux en étaient totalement incapables. J’ai fait l’expérience avec mon copain. Il a dû réfléchir assez longtemps avant de nommer au moins quatre plaisirs qu’il lui était possible de s’accorder dans l’immédiat (ici, il faut exclure le voyage à Cuba dans un mois, ou tout autre projet dans le temps). Je me suis bien sûr interrogée moi-même, et j’avoue que l’exercice m’a beaucoup appris sur la notion de plaisir.
Par exemple, nous aimons, mon copain et moi, aller au cinéma. Mais nous n’y allons qu’environ une fois par mois seulement. Mon copain adore la musique classique, mais il se prive d’aller entendre des concerts, chose qu’il faisait très souvent quand je l’ai connu il y a dix ans…
Il faut dire que s’accorder quatre plaisirs par jour, tous les jours, demande un certain effort d’imagination. Le plaisir doit-il nécessairement rimer avec consommation? J’avoue que la notion de plaisir est très souvent associée, dans mon esprit, à celle d’acquisition d’objets matériels, de nouveauté. Nouveaux vêtements, nouveau décor, nouvelle destination. Mais je peux aussi apprécier les petits plaisirs tout simples : déguster un bon café chaud le matin en déjeunant avec mon amoureux, entendre le rire de ma fille, préparer un souper d’amoureux avec une bonne bouteille de vin, écouter un film en me faisant masser les pieds, prendre un bon bain chaud plein de mousse, écouter de la musique, lire un bon livre…
Juste d’y penser, je me sens déjà mieux.
Image Carol Roque
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