Difficile retour. Je ne me suis pas interrogée sur la raison du port des gants en latex par le douanier qui nous a accueillis à l’aéroport lundi dernier. Rentrés aux petites heures du matin, nous avions juste très hâte d’aller nous coucher. L’appartement était un peu sens dessus dessous – on dirait que ma fille a profité de notre absence pour inviter des amis –, et malgré la fatigue, nous avions envie de tout ranger avant d’aller dormir. J’ai regardé le cadran lumineux qui affichait 4 : 00 et je savais que comme moi, mon copain ne dormait pas encore. Il faillait se lever tôt pour aller au travail.
C’est un peu la tête dans les nuages que je suis arrivée au bureau avec une heure de retard. Pas le temps d’aller chercher un café ni même d’aller déposer ma boîte à lunch au frigo. Mon patron me convoque illico dans son bureau. Je le connais bien. Je savais qu’il n’allait pas me reprocher ce petit retard, d’autant plus que j’avais pris soin de lui laisser un message pour l’en aviser. Non, il était simplement trop anxieux pour attendre. C’est alors qu’il m’a annoncé sa démission.
Même si cette décision est l’aboutissement presque inévitable de son parcours, ça m’a donné un choc. Nous travaillons ensemble depuis bientôt vingt-cinq ans. Nous avons traversé bien des épreuves côte à côte et, au fil des ans, nous sommes devenus des amis. Même s’il m’est arrivé récemment de remettre en question cette amitié, je sais que son départ sera vécu comme un deuil. Il me l’a dit, il ne maintiendra pas le contact. Je pense qu’il veut faire table rase de ce passé et repartir ailleurs, sans se retourner.
C’est peut-être cette dure nouvelle qui m’a prédisposée à laisser le rhume, qui a presque gâché le séjour de mon copain à Cuba, m’attaquer à mon tour. Lui s’en est mieux tiré que moi par contre. Malgré les circonstances, j’aurais dû prendre quelques jours de congé de plus pour me remettre doucement. Mais on ne se refait pas. Je sentais que ma présence était requise et je me suis efforcée, à grand renforcement d’analgésiques, d’être fidèle au poste quoi qu’il arrive.
Et les vacances dans tout ça? Elles semblent déjà si loin derrière… Le cayo Santa-Maria nous a un peu déçus, peut-être parce que le vent qui soufflait si fort nous a empêchés de profiter pleinement de la mer. De quoi devons-nous nous plaindre? Pour ma part, c’est d’être tombée malade au retour qui m’a le plus déçue, parce que j’ai l’impression de ne pas avoir profité du formidable regain d’énergie que nous procurent ces vacances chaque année. Cette fois-ci, le rhume a tout gâché. (Le lecteur observateur aura remarqué que je ne dis pas « la grippe », de peur de me faire mettre en quarantaine.) Soyez sans crainte, je n’ai pas de fièvre et je vais survivre.
Les prochains jours seront importants pour moi, côté travail. J’espère que le changement sera positif et enrichissant. Je pense que je serai bientôt d’attaque pour relever des défis.
C’est un peu la tête dans les nuages que je suis arrivée au bureau avec une heure de retard. Pas le temps d’aller chercher un café ni même d’aller déposer ma boîte à lunch au frigo. Mon patron me convoque illico dans son bureau. Je le connais bien. Je savais qu’il n’allait pas me reprocher ce petit retard, d’autant plus que j’avais pris soin de lui laisser un message pour l’en aviser. Non, il était simplement trop anxieux pour attendre. C’est alors qu’il m’a annoncé sa démission.
Même si cette décision est l’aboutissement presque inévitable de son parcours, ça m’a donné un choc. Nous travaillons ensemble depuis bientôt vingt-cinq ans. Nous avons traversé bien des épreuves côte à côte et, au fil des ans, nous sommes devenus des amis. Même s’il m’est arrivé récemment de remettre en question cette amitié, je sais que son départ sera vécu comme un deuil. Il me l’a dit, il ne maintiendra pas le contact. Je pense qu’il veut faire table rase de ce passé et repartir ailleurs, sans se retourner.
C’est peut-être cette dure nouvelle qui m’a prédisposée à laisser le rhume, qui a presque gâché le séjour de mon copain à Cuba, m’attaquer à mon tour. Lui s’en est mieux tiré que moi par contre. Malgré les circonstances, j’aurais dû prendre quelques jours de congé de plus pour me remettre doucement. Mais on ne se refait pas. Je sentais que ma présence était requise et je me suis efforcée, à grand renforcement d’analgésiques, d’être fidèle au poste quoi qu’il arrive.
Et les vacances dans tout ça? Elles semblent déjà si loin derrière… Le cayo Santa-Maria nous a un peu déçus, peut-être parce que le vent qui soufflait si fort nous a empêchés de profiter pleinement de la mer. De quoi devons-nous nous plaindre? Pour ma part, c’est d’être tombée malade au retour qui m’a le plus déçue, parce que j’ai l’impression de ne pas avoir profité du formidable regain d’énergie que nous procurent ces vacances chaque année. Cette fois-ci, le rhume a tout gâché. (Le lecteur observateur aura remarqué que je ne dis pas « la grippe », de peur de me faire mettre en quarantaine.) Soyez sans crainte, je n’ai pas de fièvre et je vais survivre.
Les prochains jours seront importants pour moi, côté travail. J’espère que le changement sera positif et enrichissant. Je pense que je serai bientôt d’attaque pour relever des défis.
Les deux visages de Cuba.
2 commentaires:
C'est le rhum de cuba qui t'a donné le rhume cubain? Hihi! désolée pour le mauvais jeu de mot... c'était irrésistible ;))
Hum, je dirais que le rhum m'a plutôt aidée à le guérir....
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