Parfois, il arrive que des phrases comme celle-ci me viennent à l’esprit. Et c’est en réfléchissant au sens qu’elles portent que je décode, petit à petit, l’énigme de ma propre personne.
J’ai mis fin, non sans un certain regret, à mes séances de thérapie avec la psychologue lundi dernier. Bien que nous ayons discuté à quelques reprises de mon questionnement sur la nécessité de poursuivre cette démarche, je l’ai sentie surprise et un peu déçue. Je lui ai simplement dit, en toute sincérité, que j’avais besoin de me bousculer un peu plus, de repousser mes limites, d’aller dans l’action plus que dans la réflexion.
Ressasser les vieux souvenirs, gratter les vieilles blessures, consoler l’enfant qui a tellement manqué d’attention et d’encouragement, tout ceci me semble un peu inutile. Il me faut reconnaître, une fois pour toute, que c’est dans le présent, l’ici et maintenant que ça se passe et que c’est là que je trouverai mes réponses.
À écouter les autres, mes collègues de travail, mes amis, ou même des étrangers, des personnalités publiques, des artistes qui acceptent de confier sans pudeur leurs blessures intérieures (j’avoue que j’écoute avec attention l’émission de Josélito Michaud On prend toujours un train, où il interviewe des personnalités de tous les milieux sur le thème de la perte, du deuil), je me rends compte que je ne suis pas exceptionnelle, que j’éprouve certains petits problèmes affectifs tout à fait normaux compte tenu de l’éducation que j’ai reçue et de certains manques que j’ai subi et qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Voilà. C’est moi. Avec certains morceaux qui fonctionnent mieux que d’autres, avec une tête qui prend trop de place oui, qui ne laisse pas l’émotion prendre le dessus, c’est vrai, mais qui m’a permis de « passer au travers » et de ne pas devenir cinglée. Pour le reste, je ne me considère vraiment pas comme une personne incapable de « ressentir ». Au contraire, j’ai le « ressentir » très à fleur de peau et je n’aime pas particulièrement le montrer.
Et puis, je vais bien. Oui, c’est en état de crise que j’ai frappé à cette porte pour demander de l’aide. Oui, je ne savais pas comment réagir à la violence physique que ma fille venait de subir (ou plutôt, je savais très bien comment réagir, mais je ne savais pas comment agir). Et au fond, c’est elle, ma fille, qui m’a montré le chemin.
Une chose est sûre, c’est que je ne ressens plus ce besoin d’aide. Donc, à la limite, je peux conclure que l’aide que j’ai reçue m’a suffit. C’est l’essentiel.
Je me suis rapprochée de moi. La mémoire me revient peu à peu. L’envie de créer, de jouir de la vie, d’avancer et bel et bien là. L’énergie circule mieux. Je ne suis pas totalement « réparée », mais je suis ok pour un bon bout de chemin.
J’ai mis fin, non sans un certain regret, à mes séances de thérapie avec la psychologue lundi dernier. Bien que nous ayons discuté à quelques reprises de mon questionnement sur la nécessité de poursuivre cette démarche, je l’ai sentie surprise et un peu déçue. Je lui ai simplement dit, en toute sincérité, que j’avais besoin de me bousculer un peu plus, de repousser mes limites, d’aller dans l’action plus que dans la réflexion.
Ressasser les vieux souvenirs, gratter les vieilles blessures, consoler l’enfant qui a tellement manqué d’attention et d’encouragement, tout ceci me semble un peu inutile. Il me faut reconnaître, une fois pour toute, que c’est dans le présent, l’ici et maintenant que ça se passe et que c’est là que je trouverai mes réponses.
À écouter les autres, mes collègues de travail, mes amis, ou même des étrangers, des personnalités publiques, des artistes qui acceptent de confier sans pudeur leurs blessures intérieures (j’avoue que j’écoute avec attention l’émission de Josélito Michaud On prend toujours un train, où il interviewe des personnalités de tous les milieux sur le thème de la perte, du deuil), je me rends compte que je ne suis pas exceptionnelle, que j’éprouve certains petits problèmes affectifs tout à fait normaux compte tenu de l’éducation que j’ai reçue et de certains manques que j’ai subi et qui ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui.
Voilà. C’est moi. Avec certains morceaux qui fonctionnent mieux que d’autres, avec une tête qui prend trop de place oui, qui ne laisse pas l’émotion prendre le dessus, c’est vrai, mais qui m’a permis de « passer au travers » et de ne pas devenir cinglée. Pour le reste, je ne me considère vraiment pas comme une personne incapable de « ressentir ». Au contraire, j’ai le « ressentir » très à fleur de peau et je n’aime pas particulièrement le montrer.
Et puis, je vais bien. Oui, c’est en état de crise que j’ai frappé à cette porte pour demander de l’aide. Oui, je ne savais pas comment réagir à la violence physique que ma fille venait de subir (ou plutôt, je savais très bien comment réagir, mais je ne savais pas comment agir). Et au fond, c’est elle, ma fille, qui m’a montré le chemin.
Une chose est sûre, c’est que je ne ressens plus ce besoin d’aide. Donc, à la limite, je peux conclure que l’aide que j’ai reçue m’a suffit. C’est l’essentiel.
Je me suis rapprochée de moi. La mémoire me revient peu à peu. L’envie de créer, de jouir de la vie, d’avancer et bel et bien là. L’énergie circule mieux. Je ne suis pas totalement « réparée », mais je suis ok pour un bon bout de chemin.
1 commentaire:
Good! C'est ce qui compte!
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