J’ai certainement l’air d’avoir abandonné mon journal. Ce n’est pas le cas. Si peu de temps pour écrire. Si peu de temps pour me recueillir. Si peu de temps pour ne penser qu’à moi.
Bon, je sais bien que c’est récurrent et que je n’annonce rien de nouveau dans ces affirmations. Je suis bien occupée. Et passablement préoccupée. Préoccupée par mon filleul, jeune père sur le point de se séparer et qui semble tenté de céder au découragement. Oh! que je le comprends. Ma séparation n’a pas eu lieu aussi tôt dans la vie de ma fille, mais elle demeure une expérience que je sais partager.
Nous nous verrons peut-être plus jamais sa « future ex ». Elle perdra ce côté de la famille qui, sans la rejeter totalement, ne semble pas accueillir d’un bon œil cette décision si hâtive dans la vie de cette jeune famille. J’ai été privilégiée de ne pas être rejetée par ma belle-famille. Je ne me suis jamais sentie exclue, encore moins condamnée. Ça aide à se relever.
Je n’ose pas intervenir ni d’un côté ni de l’autre. Le temps fera son œuvre et amoindrira le choc. La petite, si mignonne, sera toujours là pour nous rappeler que c’est elle qui compte avant tout.
Dans ma petite vie à moi, il y a ce voyage avec ma fille qui se prépare. Les valises ne sont pas encore bouclées, même si nous partons samedi prochain. Je l’emmène une semaine à Cuba. Ça n’a pas été un coup de tête, mais presque. Je préparais le terrain depuis décembre dernier, jugeant qu’elle avait besoin de ces vacances et que la semaine de relâche représentait une opportunité facile à saisir. Elle semble ravie. Je la connais, elle passera cette semaine dans la mer et reviendra toute ratatinée, mais radieuse…
Je n’ai pas réussi à éviter le vilain rhume qui s’est invité dans la maison. Mon copain s’est chargé de me transmettre généreusement le virus. Heureusement qu’il faisait beau en fin de semaine, nous avons marché beaucoup à l’extérieur, ce qui a permis à mes voies nasales obstruées de se dégager rapidement. Je pense que dès demain, ce rhume ne sera plus qu’un mauvais souvenir.
Alors, mon copain me fait un peu la baboune, car il ne nous accompagnera pas. C’est un voyage de filles! Qu’à cela ne tienne, nous partons au Mexique en juin, lui et moi. Ce sera pour lui son premier voyage au Mexique, le troisième pour moi. Je suis certaine qu’il va adorer.
J’ai grand besoin de ces vacances. Même si le printemps hâtif et les belles journées ensoleillées me permettent de me sentir un peu moins déprimée, j’ai terriblement hâte de ne plus voir ce gris et de retrouver la mer…
2 commentaires:
Certes tu ne fais plus rare....
Mais le rare est précieux...
Et puis depuis tant d'années que l'on t'aime !
:o))
Je passe lire ce billet que maintenant alors.... la semaine à Cuba doit être consommée! Chanceuses!
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