Quand j’étais petite, rien n’était plus important que le regard que mes parents posaient sur moi. J’ai appris plus tard que c’est de ce regard que naît l’estime de soi. Ce n’est peut-être qu’une théorie parmi tant d’autres, mais j’y crois.
Dans un groupe, il peut m’arriver d’être très silencieuse, car les regards de plusieurs personnes posés sur moi m’intimident énormément. Toutefois, je remarque souvent que certaines personnes font tout ce qu’elles peuvent pour attirer sur elles ces regards, quitte à hausser le ton pour détourner l’attention. Je m’incline.
Par contre, en tête-à-tête, je suis beaucoup plus à l’aise. Car ce jeu-là, entre deux personnes, n’existe pas. Il n’est d’aucune utilité. J’observe néanmoins que certaines personnes, même dans un échange à deux, persistent à adopter un comportement irrespectueux : elles manquent d’écoute, coupent la parole, détournent la conversation à leur avantage. C’est navrant.
Ma chère fille connaît bien mes faiblesses et il lui arrive de me dire à la blague, comme si j’étais une petite fille, que « j’ai besoin d’attention ». Elle n’a pas tort. J’ai besoin, occasionnellement, qu’on m’écoute, qu’on me regarde, qu’on me porte attention.
Peut-être parce que j’ai terriblement manqué d’attention et que j’ai construit mon estime de moi-même non pas grâce au regard des autres, que je n’ai jamais vraiment sollicité, mais surtout par mes propres réalisations.
Mais j’ai encore des faiblesses. Il m’arrive de me mettre en colère lorsque quelqu’un refuse de m’écouter, oublie ce que je lui ai dit la veille, fait semblant d’être attentif mais a carrément la tête ailleurs. Là, la petite fille en moi se révolte et crie à l’injustice. Comme je ne suis plus une petite fille, je refoule ma colère et ma frustration, j’essaie de la contrôler. Je devrais peut-être frapper dans un mur ou briser quelque chose. C’est ce que je faisais avant. J’ai déjà brisé une fenêtre avec mon poing. Mais ça c’était dans une autre vie.
Il fait terriblement chaud et je dors mal. J’ai mal à la tête. Demain, je vais dîner avec mes vieilles copines, ça devrait me faire du bien.
Dans un groupe, il peut m’arriver d’être très silencieuse, car les regards de plusieurs personnes posés sur moi m’intimident énormément. Toutefois, je remarque souvent que certaines personnes font tout ce qu’elles peuvent pour attirer sur elles ces regards, quitte à hausser le ton pour détourner l’attention. Je m’incline.
Par contre, en tête-à-tête, je suis beaucoup plus à l’aise. Car ce jeu-là, entre deux personnes, n’existe pas. Il n’est d’aucune utilité. J’observe néanmoins que certaines personnes, même dans un échange à deux, persistent à adopter un comportement irrespectueux : elles manquent d’écoute, coupent la parole, détournent la conversation à leur avantage. C’est navrant.
Ma chère fille connaît bien mes faiblesses et il lui arrive de me dire à la blague, comme si j’étais une petite fille, que « j’ai besoin d’attention ». Elle n’a pas tort. J’ai besoin, occasionnellement, qu’on m’écoute, qu’on me regarde, qu’on me porte attention.
Peut-être parce que j’ai terriblement manqué d’attention et que j’ai construit mon estime de moi-même non pas grâce au regard des autres, que je n’ai jamais vraiment sollicité, mais surtout par mes propres réalisations.
Mais j’ai encore des faiblesses. Il m’arrive de me mettre en colère lorsque quelqu’un refuse de m’écouter, oublie ce que je lui ai dit la veille, fait semblant d’être attentif mais a carrément la tête ailleurs. Là, la petite fille en moi se révolte et crie à l’injustice. Comme je ne suis plus une petite fille, je refoule ma colère et ma frustration, j’essaie de la contrôler. Je devrais peut-être frapper dans un mur ou briser quelque chose. C’est ce que je faisais avant. J’ai déjà brisé une fenêtre avec mon poing. Mais ça c’était dans une autre vie.
Il fait terriblement chaud et je dors mal. J’ai mal à la tête. Demain, je vais dîner avec mes vieilles copines, ça devrait me faire du bien.
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