Cette semaine, c’était mon tour de retourner en classe. J’appréhendais un peu ce moment, déçue par certains de mes derniers cours et surtout par la non participation des étudiants. Mais cette fois-ci, je crois que ce sera différent. J’ai été charmée à la fois par la chargée de cours et l’ensemble des étudiants qui, pour la plupart, sont tout comme moi en fin de parcours et très motivés. Après s’être gentiment présentée, avec une pointe d’humour qui n’a rien gâché, la chargée de cours nous a invités à faire de même. Chacun des étudiants s’est donc présenté brièvement, ce qui m’a permis de constater que les études sont une passion pour plusieurs et que l’âge ou la situation sociale n’empêchent personne de poursuivre son but. C’est réjouissant et très stimulant!
Ce cours m’obligera à me plonger dans les médias écrits, les journaux entre autres, que j’avais plutôt délaissés en faveur de l’Internet, que je trouve beaucoup plus pratique à consulter. En me replongeant dans La Presse aujourd’hui, j’ai constaté que les journalistes n’ont pas d’autre choix que de se coller à l’actualité. Mais qu’est-ce que l’actualité? Ou plutôt, comment choisit-on dans l’actualité les sujets dont on doit parler?
C’est dommage, mais je constate que les journalistes manquent d’imagination. Même Foglia reconnaît que ses collègues ont déjà tout dit sur les sujets qu’il aurait souhaité traiter dans sa chronique et finit par conclure, pour être original, que Pavarotti était un gros con… Non mais! De la part d’un Italien en plus, il y a de quoi s’étonner!
J’en aurais long à écrire sur ce que je pense des médias en général, mais ce sujet fera peut-être l’objet d’une chronique sur Sans parler, où il serait un peu plus à sa place. Néanmoins, me remettre le nez dans les journaux ne pourra pas me faire de tort et aiguisera certainement mon sens critique et mon esprit analytique. C’est le but après tout. Je ne peux tout de même pas m’empêcher de me rappeler les paroles de cette chanson de Diane Dufresne, qui n’aime pas beaucoup les journalistes, chaque fois que je feuillette le journal : « C’est sûrement pour ça, qu’à lire le journal, on a les mains sales. »
Les étudiants étaient nombreux dans les bars ce jeudi soir de fin d’été. L’ambiance était aux retrouvailles et à la fête. J’ai le regret de ne pas avoir connu ça à leur âge, forcée de plonger dans le marché du travail pour sortir du milieu familial où j’étouffais. C’est pour cette raison que j’encourage ma fille à ne pas abandonner. Même si le retour aux études est possible à tout âge, la jeunesse est le meilleur moment pour accomplir cette étape importante qui permet de choisir en toute liberté ce vers quoi on orientera sa vie future.
« Êtes-vous heureux dans votre travail? », nous a demandé la chargée de cours. La plupart ont répondu oui… mais. Ce retour aux études ou ce changement d’orientation permet d’envisager une nouvelle voie, une plus grande liberté de choix. Pour la plupart d’entre nous, c’est une bonne raison de continuer.
Ce cours m’obligera à me plonger dans les médias écrits, les journaux entre autres, que j’avais plutôt délaissés en faveur de l’Internet, que je trouve beaucoup plus pratique à consulter. En me replongeant dans La Presse aujourd’hui, j’ai constaté que les journalistes n’ont pas d’autre choix que de se coller à l’actualité. Mais qu’est-ce que l’actualité? Ou plutôt, comment choisit-on dans l’actualité les sujets dont on doit parler?
C’est dommage, mais je constate que les journalistes manquent d’imagination. Même Foglia reconnaît que ses collègues ont déjà tout dit sur les sujets qu’il aurait souhaité traiter dans sa chronique et finit par conclure, pour être original, que Pavarotti était un gros con… Non mais! De la part d’un Italien en plus, il y a de quoi s’étonner!
J’en aurais long à écrire sur ce que je pense des médias en général, mais ce sujet fera peut-être l’objet d’une chronique sur Sans parler, où il serait un peu plus à sa place. Néanmoins, me remettre le nez dans les journaux ne pourra pas me faire de tort et aiguisera certainement mon sens critique et mon esprit analytique. C’est le but après tout. Je ne peux tout de même pas m’empêcher de me rappeler les paroles de cette chanson de Diane Dufresne, qui n’aime pas beaucoup les journalistes, chaque fois que je feuillette le journal : « C’est sûrement pour ça, qu’à lire le journal, on a les mains sales. »
Les étudiants étaient nombreux dans les bars ce jeudi soir de fin d’été. L’ambiance était aux retrouvailles et à la fête. J’ai le regret de ne pas avoir connu ça à leur âge, forcée de plonger dans le marché du travail pour sortir du milieu familial où j’étouffais. C’est pour cette raison que j’encourage ma fille à ne pas abandonner. Même si le retour aux études est possible à tout âge, la jeunesse est le meilleur moment pour accomplir cette étape importante qui permet de choisir en toute liberté ce vers quoi on orientera sa vie future.
« Êtes-vous heureux dans votre travail? », nous a demandé la chargée de cours. La plupart ont répondu oui… mais. Ce retour aux études ou ce changement d’orientation permet d’envisager une nouvelle voie, une plus grande liberté de choix. Pour la plupart d’entre nous, c’est une bonne raison de continuer.
3 commentaires:
C'est fou parce que moi je ne peut me passer de la presse écrite; c'est un autre bonheur que d'avoir l'odeur du papier journal, de tourner les pages et de parcourir un texte intéressant.
L'Internet ne m'a pas enlevée ce goût du papier ;)
Par contre l'originalité se perds... les Agences de Presse font rebondir le même article un peu partout: c'est d'un lassant.
Mais bon... si c'est pour lire les obsénités de Foglia... :(
Bon retour en classe!
C'est sûr que je ne résiste pas à un journal lorsqu'il y en a un qui me tombe sous la main, mais je constate comme toi qu'il y a très peu d'originalité et que la mode est aux "grandes gueules" qui n'ont finalement pas grand chose à écrire de bon. Parfois, le silence est d'or...
You write very well.
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