Dernier jour de l’année. Hier, mon anniversaire m’a rendue, comme d’habitude, un peu nostalgique. J’ai pensé à ma sœur, qui nous a reçus chez elle le jour de Noël, malgré la grippe qui lui a soutiré ce qui lui restait d’énergie. Ma fille était malade aussi. Elle a passé la soirée emmitouflée sous les peaux de mouton à regarder la télé. Bien triste soirée de Noël où nous nous demandions si ce rituel était vraiment nécessaire. Tout comme cette tradition de nous rassembler les jours d’anniversaire. Le mien tombe un peu mal. Alors, c’est en tête à tête avec mon chum que j’ai soupé au restaurant hier soir, après quelques heures de magasinage, non pas pour moi, mais pour lui… Les temps changent.
Pendant le souper, j’ai reçu deux textos. Un de ma fille, qui était encore au centre-ville où elle suit un stage chez une jeune designer, une activité pas mal emballante pour elle, et l’autre de ma sœur, qui avait décliné l’invitation de venir souper avec nous à cause de sa grippe. Les deux me souhaitaient une bonne soirée! C’était bien suffisant pour me rendre ma bonne humeur et dissiper le petit nuage gris qui flottait au-dessus de ma tête.
Nous avons trop mangé. Les restaurants servent des portions gargantuesques et quand on est gourmand, on s’efforce de terminer nos assiettes. Ce qui, dans mon cas, n’a pas été possible. J’étais déjà rassasiée après l’entrée, mais je me suis tout de même rendue au dessert. Pas de chandelles sur la crème brûlée… Les traditions se perdent…
Je ne pensais pas trouver du temps aujourd’hui pour écrire quelques mots. J’aimerais bien me résoudre à écrire plus souvent, parce que ça m’oblige à réfléchir et à penser à moi. Ce n’est pas mauvais.
Je fais cuire ma dinde. J’adore la dinde. Ce sera un repas de fin d’année bien tranquille. Une bonne bouteille de vin partagée avec mon chum, un repas simple, pas trop lourd; des portions raisonnables cette fois-ci. Le dessert suivra plus tard dans la soirée. Rien de bien sophistiqué : un simple pudding au tapioca arrosé de sirop d’érable. Mais nous adorons ça, alors ça vaut bien tout le reste.
J’aimerais bien faire le vœu de simplicité pour l’an 2011. Me détacher lentement des objets pour me consacrer un peu plus à la création. Créer. C’est important et tellement valorisant. Et aussi, me rapprocher de mes amis. Leur consacrer plus de temps. C’est tellement enrichissant les humains quand ça veut! Bonne année à ceux et celles qui me lisent et ne vous gênez pas pour m’écrire, on pourrait devenir amis, qui sait?
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