vendredi 20 juillet 2007

Fraises, framboises et vie en rose

C’est sous le soleil de mercredi dernier, très peu présent le reste de la semaine, que je me suis promenée au marché, récoltant ici et là de beaux légumes et surtout de beaux petits fruits dont je raffole, des fraises et des framboises fraîchement cueillies.




Je me suis aussi permise d’aller fouiner une petite heure dans une librairie de livres usagés. À ma grande surprise, celle-ci était parfaitement tenue et l’endroit offrait un large choix de volumes assez récents, dans toutes les catégories.

Je suis repartie avec Le bon usage et un Dictionnaire de la langue québécoise, que j’ai eus à moins de la moitié du prix de détail suggéré pour des livres neufs. J’ai dû recoller la couverture du Grevisse, mais l’autre était en parfait état. Ces livres ont rejoint les autres grammaires et dictionnaires sur l’étagère de ma bibliothèque réservée à cette précieuse catégorie d’ouvrages.

J’ai justement reçu cette semaine quelques textes à corriger, et j’ai profité des jours de pluie pour faire le travail. J’ai aussi profité de cette journée pluvieuse d’aujourd’hui pour aller voir le très beau film La Vie en rose, qu’un cinéma « de répertoire » près de chez moi offrait toujours dans sa programmation.

Tout au long du visionnement du film, je pensais à ma copine Judith, qu’on surnommait justement Piaf, non seulement parce que son prénom faisait penser à Édith, mais aussi parce qu’elle adorait cette grande artiste.



Je savais qu’Édith Piaf avait eu une vie difficile, mais ce film m’a fait ressentir profondément les émotions qui ont façonné ce personnage à la fois énigmatique et infiniment attachant. J’ai pensé au bonheur, à la souffrance, à l’amour, à la vie et à la mort. Ces mots, ces grands mots qui traversent l’existence de tous les humains. Et je me suis dit que le bonheur est comme une luciole, une petite étincelle qu’on aperçoit de temps à autre, qui brille intensément, qui passe très vite, et qu’on risque souvent de rater si on n’y porte pas attention.

Au retour à la maison, un message sur mon répondeur m’attendait. C’était ma Piaf qui demandait de mes nouvelles…

2 commentaires:

Beo a dit...

Il parait que c'est un très bon film.

Personnellement j'ai 2 bons films à voir avec Mandarine: La science du rêve et Le collectionneur... québécois celui-là: une surprise trouvée sur mon site de location ;)

Ophélie a dit...

J'ai vu Le collectionneur, que j'ai beaucoup aimé, mais je ne connais pas La science du rêve. Tu nous en reparleras.