jeudi 5 juillet 2007

Graffitis et totems

Voilà que s’installe tout doucement le rythme des vacances. Au cours de ma promenade à vélo, j’ai fait la rencontre de curieux personnages. Je me suis toujours demandé comment font les graffiteurs pour atteindre certains endroits. Sûrement pas à la nage, dans ce cas-ci. L’eau est d’une couleur pas très invitante.



Un peu plus loin, dans un parc où j’aime aller régulièrement – parce qu’il n’y que peu de cyclistes qui le fréquentent et que les fleurs sauvages répandent de délicieux parfums dans l’air si facile à respirer à pleins poumons –, j’aperçois ces étranges totems qui n’étaient pas là l’an dernier.


Et puis, arrêt obligatoire à l’étang pour saluer les canards qui paraissaient bien déçus de me trouver les mains vides, habitués à se faire gâter par les visiteurs qui eux, ont pensé apporter quelques morceaux de pain.




Heureusement qu’il y a un peu de nature dans cette ville, mais on se lasse bien vite de ces tableaux trop bien composés, qui ne laissent que peu de place à la vraie nature, la nature sauvage qui elle n’est pas confinée dans un parc clôturé.

Plus tard, au gym avec ma fille, je réalise qu’elle s’épanouit comme les arbres qui cherchent à étendre leurs racines aussi bien que leurs branches. Entre le ciel et la terre, ils nous offrent leur force solide pour nous y appuyer, mais peuvent tout aussi bien se briser à la moindre tempête. Forte et fragile. Humaine.

En écoutant ses propos je perçois l’attachement qu’elle développe pour les petits êtres fragiles qui l’entourent, pour le petit garçon dont elle s’occupe et qui, même enfermé dans son silence, semble lui communiquer tant de secrets. Et l’admiration qu’elle porte désormais à des gens dont hier elle ne soupçonnait pas l’existence. Des gens qui possèdent le don de percevoir la souffrance des autres et qui cherchent à la comprendre et à la soulager.

Chaque expérience de notre vie nous fait grandir. Certaines nous font pousser un peu plus vite.

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