Il y a des moments où je me sens tellement bien que je me demande quel élément chimique agit de la sorte sur mon cerveau. Si je le connaissais, je pourrais chercher à le reproduire et faire en sorte que cet état de bonheur persiste le plus longtemps possible. Certaines personnes, dépressives ou anxieuses, font usage de médicaments qui ont cet effet, ou un effet similaire. Je ne voudrais pas être obligée, un jour ou l’autre, d’user de ces substances pour combattre un état dépressif. Mais c’est rassurant de savoir que ça existe.
Et puis, quelques jours passent et cet état de presque euphorie se dissipe, pour faire place à un habituel état dit « plus normal », où se succèdent en alternance les moues boudeuses devant les tâches quotidiennes à accomplir et les grands soupirs de bien-être qui accompagnent une réflexion agréable ou simplement des moments précieux. Comme hier soir, sous un ciel sans nuage, où nous pouvions observer les étoiles.
Nous étions chez des amis, des parents plutôt, du côté de mon copain. Une belle petite famille moderne, deux enfants nés de mère différentes dont le père habite maintenant avec une nouvelle femme qui voudrait bien, elle aussi, avoir un enfant pour peupler leur nouvelle maison. Mais le père, qui a déjà deux ex, n’a pas très envie d’envisager ce projet pour l’instant. L’achat d’une maison ne garantit pas la stabilité d’un couple, j’en sais quelque chose.
Il y avait justement, parmi les invités à cette petite fête, deux jeunes hommes dans la trentaine nouvellement célibataires. Ce qui m’a rappelé que mes copines du même âge sont, elles aussi, célibataires et ont bien du mal à trouver quelqu’un digne d’intérêt ou qui s’intéresse à elles… Les filles dans la trentaine ont envie d’avoir des enfants, les hommes de cet âge ne sont pas toujours prêts. C’est peut-être ce qui explique ce phénomène grandissant de couples composés de jeunes femmes et d’hommes dans la cinquantaine, qui acceptent facilement de faire des bébés à leur nouvelle conquête, si ça peut lui faire plaisir… Là encore, c’est bien utopique de croire que cet enfant viendra solidifier un couple hors norme où les deux parties rêvent de choses bien différentes…
Il y avait aussi une jeune mère dont le comportement auprès de son conjoint m’a fortement étonnée. Elle agissait un peu comme une femme de la génération de ma mère, veillant à ses moindres besoins, lui servant du vin dans son verre, s’inquiétant de la cuisson du poulet et du bon goût de sa marinade. Elle m’a semblée terriblement soucieuse, à l’affût du moindre commentaire du mâle sur le repas qui venait de lui être servi. Je revoyais mon propre père qui rentrait du travail assez tard et qui s’installait la plupart du temps devant un plat gardé au chaud, alors que nous avions tous déjà mangé. Cette scène m’a troublée, à la fois parce que j’avais l’impression que cette fille était terrorisée à l’idée de décevoir « son homme » et parce que lui semblait totalement désintéressé. Il regardait son assiette et son verre, mais ne la regardait pas elle. Troublant.
Au cours de cette soirée, nous avons beaucoup parlé des enfants. Des difficultés scolaires particulièrement. Certains enfants ont la chance d’être très encadrés et de pouvoir surmonter leurs problèmes avec l’aide de professionnels. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Les jeunes qui abandonnent les études très tôt sont nombreux. Je remercie le ciel que ma fille soit suffisamment motivée pour poursuivre les siennes. Et je crois que j’y suis quand même pour quelque chose…
Et puis, quelques jours passent et cet état de presque euphorie se dissipe, pour faire place à un habituel état dit « plus normal », où se succèdent en alternance les moues boudeuses devant les tâches quotidiennes à accomplir et les grands soupirs de bien-être qui accompagnent une réflexion agréable ou simplement des moments précieux. Comme hier soir, sous un ciel sans nuage, où nous pouvions observer les étoiles.
Nous étions chez des amis, des parents plutôt, du côté de mon copain. Une belle petite famille moderne, deux enfants nés de mère différentes dont le père habite maintenant avec une nouvelle femme qui voudrait bien, elle aussi, avoir un enfant pour peupler leur nouvelle maison. Mais le père, qui a déjà deux ex, n’a pas très envie d’envisager ce projet pour l’instant. L’achat d’une maison ne garantit pas la stabilité d’un couple, j’en sais quelque chose.
Il y avait justement, parmi les invités à cette petite fête, deux jeunes hommes dans la trentaine nouvellement célibataires. Ce qui m’a rappelé que mes copines du même âge sont, elles aussi, célibataires et ont bien du mal à trouver quelqu’un digne d’intérêt ou qui s’intéresse à elles… Les filles dans la trentaine ont envie d’avoir des enfants, les hommes de cet âge ne sont pas toujours prêts. C’est peut-être ce qui explique ce phénomène grandissant de couples composés de jeunes femmes et d’hommes dans la cinquantaine, qui acceptent facilement de faire des bébés à leur nouvelle conquête, si ça peut lui faire plaisir… Là encore, c’est bien utopique de croire que cet enfant viendra solidifier un couple hors norme où les deux parties rêvent de choses bien différentes…
Il y avait aussi une jeune mère dont le comportement auprès de son conjoint m’a fortement étonnée. Elle agissait un peu comme une femme de la génération de ma mère, veillant à ses moindres besoins, lui servant du vin dans son verre, s’inquiétant de la cuisson du poulet et du bon goût de sa marinade. Elle m’a semblée terriblement soucieuse, à l’affût du moindre commentaire du mâle sur le repas qui venait de lui être servi. Je revoyais mon propre père qui rentrait du travail assez tard et qui s’installait la plupart du temps devant un plat gardé au chaud, alors que nous avions tous déjà mangé. Cette scène m’a troublée, à la fois parce que j’avais l’impression que cette fille était terrorisée à l’idée de décevoir « son homme » et parce que lui semblait totalement désintéressé. Il regardait son assiette et son verre, mais ne la regardait pas elle. Troublant.
Au cours de cette soirée, nous avons beaucoup parlé des enfants. Des difficultés scolaires particulièrement. Certains enfants ont la chance d’être très encadrés et de pouvoir surmonter leurs problèmes avec l’aide de professionnels. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Les jeunes qui abandonnent les études très tôt sont nombreux. Je remercie le ciel que ma fille soit suffisamment motivée pour poursuivre les siennes. Et je crois que j’y suis quand même pour quelque chose…
2 commentaires:
Je crois bien que ces fluctuations d'humeurs sont bien féminines... ça m'arrive à moi aussi :)
Oui, et je compatis avec ceux et celles qui vivent la même chose...
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