samedi 13 septembre 2008

Différents airs

J’ai fait le plein de CD hier. De temps à autre, je me permets cette dépense, que je considère essentielle à ma survie. J’avais envie d’écouter le nouvel album de Mylène Farmer, Point de suture, même si les critiques sont plutôt sévères à son égard. Moi, j’aimerai toujours Mylène, c’est dans l’air. C’est la chanteuse la plus aérienne que je connaisse. Elle me fait planer, au sens littéral du terme : quand je l’écoute, je m’envole.

Sa voix légère est, selon moi, mise en valeur beaucoup plus dans les balades qui lui vont si bien que dans les chansons rythmées, qui nous ramènent aux années disco bien plus qu’aux nouvelles tendances électro. Mais bon, il faut avouer que plusieurs chansons ressemblent à d’autres et que ce dernier album manque un peu d’originalité.

J’ai aussi acheté l’album YUL de Richard Petit, que je connaissais très peu et que j’ai pris plaisir à découvrir sur un des postes d’écoute du magasin. Un coup de cœur immédiat. Je l’ai mis dans mon panier sans la moindre hésitation. J’adore être « victime » de ce genre d’attaque. On sait que le beau grand jeune homme revient de loin – il a gagné sa bataille contre le cancer – et ce disque témoigne certainement d’un nouveau regard sur la vie; impossible de faire autrement quand on est passé par où il est passé. Musicalement, c’est très charmeur et la voix sensuelle de Richard petit rend l’écoute fort agréable.

Chaudement recommandé par ma sœur, l’album Éphémère de Louise Forestier ne m’a pas déçue. Moi qui m’apprête à assister à un atelier d’écriture de chansons, j’aimerais avoir cette facilité qu’elle semble avoir (on ne sait jamais, écrire est peut-être une torture pour elle, mais j’en doute) d’écrire des textes non censurés, dans un français bien québécois, qui visent le cœur autant que l’esprit. Quel talent d’écriture! Elle n’a plus rien à prouver la belle Louise, et elle semble tellement bien dans sa peau aujourd’hui. C’est touchant, drôle et attachant. Côté musique, on retrouve avec plaisir les notes de Catherine Major, que Louise Forestier affectionne, et les mélodies d’Alexis, le fils de la chanteuse, qui a sans aucun doute de grandes affinités avec sa mère.

Finalement, je suis repartie avec les cinq premiers albums de François Pérusse, que j’avais jadis en cassettes, qui sont mystérieusement disparues et dont je m’ennuyais trop pour m’en passer plus longtemps. Je hâte de réécouter ces capsules qui m’ont fait tordre de rire dans des moments où j’en avais bien besoin.

Jeudi dernier, j’ai soupé avec mes copines. Parmi celles-ci, quelques ex du bureau avec qui les liens ne sont pas coupés, heureusement. Même si nous nous voyons moins souvent, nous retrouver autour d’un bon repas communautaire – chacune avait apporté un plat –, à boire du vin et à placoter, est toujours un plaisir. La soirée, trop vite passée, m’a fait le plus grand bien.

Déjà l’heure de préparer le souper. Je passe sous la douche et je m’y mets. Si vous avez envie de partager vos découvertes musicales, pourquoi ne pas laisser un commentaire ici? Ça me ferait bien plaisir.

2 commentaires:

Beo a dit...

Je savais que t'allais acheter le dernier de Mylène, he he!

Moi ça fait un bon moment que je ne suis pas allée aux "bons" endroits pour acheter ce qui me tenterait. En fait: je ressors d'anciens trésors de ma discographie ces temps-ci.

Je m'apprête justement à ré-écouter les Pérusse à partir du début sauf que j'ai du mal à laisser de côté son dernier: trop drôle!

Ophélie a dit...

Oh! j'ai pas encore écouté le dernier. Je vais certainement avoir envie de l'acheter quand j'aurai terminé d'écouter les plus anciens.