Le vent a soufflé très fort cette semaine chez moi. Les portes ont claqué, des cris ont traversé les murs; les voisins ont dû retenir leur respiration. Mais tout s’est apaisé très vite. Et de cette bourrasque, je suis sortie un peu décoiffée, mais pas démolie. Bien au contraire.
Les conflits entre l’adolescente et sa mère se sont transformés. Aujourd’hui, ma fille devient femme. Le passage de l’adolescence à la vie adulte est parsemé de chocs émotifs. De mon côté, j’essaie de l’encourager et de la guider, mais j’ai parfois du mal à comprendre et à accepter ses choix. Comme celui de reprendre sa relation avec le jeune homme qu’elle avait quitté l’an dernier. J’ai du mal à comprendre ses raisons, tout autant que les siennes, à lui. L’un et l’autre projettent l’image d’un couple qui ne cesse de se torturer et de s’étouffer. Et c’est ça qui me laisse perplexe.
Mais bon, j’ai compris qu’il ne fallait pas trop que je me mêle des affaires de ma fille et que mon copain, pour sa part, ne savait pas quelle position adopter dans ce genre de situation. Visiblement, ça le perturbe, mais d’une autre manière. Pour moi, c’est un déchirement interne contre lequel je ne sais comment lutter. Je réagis, trop vite, et en tentant d’imposer ma loi, ma logique, ma vision des choses, je ne fais qu’embrouiller encore plus les choses dans la tête de ma fille. Bref, il faudra que chacun de nous s’ajuste à cette nouvelle situation qui implique un genre de « vie à quatre », où chacun doit se sentir accepté, aimé et respecté. Ouf! Tout un contrat!
Ma fille est aussi en train de réaliser que le cégep, ce n’est pas l’école secondaire. Les travaux se multiplient, et même si elle passe de longues heures à travailler, elle se sent insatisfaite des résultats. Nous en avons discuté et je lui ai donné mon point de vue. Je pense qu’elle doit se donner le temps de s’adapter et prendre conscience qu’il faut, effectivement, travailler et se concentrer pour réussir, sans toutefois y laisser sa peau. Je lui ai recommandé de demander conseil à d’autres étudiants et d’aller consulter le service pédagogique au besoin. J’ai confiance, je sais qu’elle y arrivera.
J’ai pris le temps de bien m’entraîner aujourd’hui. Il m’arrive parfois d’y aller sans entrain, mais aujourd’hui, je me sentais plutôt d’attaque. Et puis, pour me récompenser des mes efforts, je suis allée magasiner! Quoi de mieux que des vêtements neufs pour remonter le moral?
Cette belle énergie que me procure l’exercice régulier me permet également d’avoir l’esprit plus clair. Je réfléchis mieux. Et je pense que je vois maintenant les choses beaucoup plus positivement. Je réalise que mon bonheur ne dépend pas uniquement des autres. Il dépend de moi, de mon attitude devant la vie, de ma capacité à créer un environnement propice à la création et à l’apprentissage. Car je ne cesserai jamais de vouloir apprendre quelque chose. C’est essentiel à ma survie.
Les conflits entre l’adolescente et sa mère se sont transformés. Aujourd’hui, ma fille devient femme. Le passage de l’adolescence à la vie adulte est parsemé de chocs émotifs. De mon côté, j’essaie de l’encourager et de la guider, mais j’ai parfois du mal à comprendre et à accepter ses choix. Comme celui de reprendre sa relation avec le jeune homme qu’elle avait quitté l’an dernier. J’ai du mal à comprendre ses raisons, tout autant que les siennes, à lui. L’un et l’autre projettent l’image d’un couple qui ne cesse de se torturer et de s’étouffer. Et c’est ça qui me laisse perplexe.
Mais bon, j’ai compris qu’il ne fallait pas trop que je me mêle des affaires de ma fille et que mon copain, pour sa part, ne savait pas quelle position adopter dans ce genre de situation. Visiblement, ça le perturbe, mais d’une autre manière. Pour moi, c’est un déchirement interne contre lequel je ne sais comment lutter. Je réagis, trop vite, et en tentant d’imposer ma loi, ma logique, ma vision des choses, je ne fais qu’embrouiller encore plus les choses dans la tête de ma fille. Bref, il faudra que chacun de nous s’ajuste à cette nouvelle situation qui implique un genre de « vie à quatre », où chacun doit se sentir accepté, aimé et respecté. Ouf! Tout un contrat!
Ma fille est aussi en train de réaliser que le cégep, ce n’est pas l’école secondaire. Les travaux se multiplient, et même si elle passe de longues heures à travailler, elle se sent insatisfaite des résultats. Nous en avons discuté et je lui ai donné mon point de vue. Je pense qu’elle doit se donner le temps de s’adapter et prendre conscience qu’il faut, effectivement, travailler et se concentrer pour réussir, sans toutefois y laisser sa peau. Je lui ai recommandé de demander conseil à d’autres étudiants et d’aller consulter le service pédagogique au besoin. J’ai confiance, je sais qu’elle y arrivera.
J’ai pris le temps de bien m’entraîner aujourd’hui. Il m’arrive parfois d’y aller sans entrain, mais aujourd’hui, je me sentais plutôt d’attaque. Et puis, pour me récompenser des mes efforts, je suis allée magasiner! Quoi de mieux que des vêtements neufs pour remonter le moral?
Cette belle énergie que me procure l’exercice régulier me permet également d’avoir l’esprit plus clair. Je réfléchis mieux. Et je pense que je vois maintenant les choses beaucoup plus positivement. Je réalise que mon bonheur ne dépend pas uniquement des autres. Il dépend de moi, de mon attitude devant la vie, de ma capacité à créer un environnement propice à la création et à l’apprentissage. Car je ne cesserai jamais de vouloir apprendre quelque chose. C’est essentiel à ma survie.
1 commentaire:
Le calme ne dure jamais trop longtemps hein?
J'espère que la relation des 2 jeunes ne sera pas trop houleuse et surtout que ce 4e personnage ne ternira pas la belle ambiance qui s'était installée gentiment.
Bon dimanche!
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