Il y a des gens pas très heureux autour de moi. Quelqu’un qui n’habite pas son corps, qui n’a pas accès à ses émotions, qui refuse l’aide des autres et qui persiste à nier « qu’il a un problème » ne peut pas être heureux. Parfois les gens prennent de longs détours parce qu’ils n’ont pas le courage de s’affronter eux-mêmes, d’accepter le changement, d’entreprendre leur propre guérison. Il doit y avoir d’immenses blessures à l’intérieur de ces personnes-là.
Pourtant, ce sont souvent des gens très performants dans la société. Cherchent-ils l’approbation des autres? En ont-ils réellement besoin? Réalisent-ils à quel point ils peuvent parfois devenir prétentieux et oublier que s’ils sont arrivés où ils sont, c’est souvent avec l’aide des autres.
J’analyse mes perceptions, je tempère mes élans émotifs, je tente d’élucider les questions nombreuses que suscitent certaines situations auxquelles je dois faire face. Je voudrais aider, mais on repousse mon offre, sous prétexte qu’il serait malvenu d’agir dans les circonstances. Je dois me taire et attendre que ça passe.
Tout ceci se passe dans mon milieu de travail et j’ai bien hâte aux vacances pour échapper à cette ambiance malsaine qui, malgré moi, produit un mauvais effet sur mes états d’âme. Je suis bien incapable de m’en détacher, puisque ces mauvaises ondes traversent invariablement l’atmosphère qui m’entoure. Et j’ai beau tenter de les dissiper, elles se figent dans l’air comme des particules allergènes invisibles, mais non moins irritantes.
Donc, parlons vacances. D’abord, mais fille en aura peu parce qu’elle travaille pendant huit semaines cet été. Mais elle est terriblement contente de son sort. Après tout, travailler dans un camp de jour, c’est presque des vacances, même si les enfants autistes demandent plus d’attention et de soins. Elle sera entourée d’une belle équipe et je suis persuadée qu’elle vivra une expérience heureuse et très enrichissante.
Mon copain, lui, n’a qu’une petite semaine, pendant laquelle nous ferons un séjour gastronomique dans une auberge de la Mauricie. Une petite gâterie bien méritée, que nous nous offrons pour nous retrouver en pleine nature sans avoir à nous soucier des repas quotidiens.
Et moi, j’ai trois semaines de vacances qui ne seront pas de trop pour évacuer la fatigue et le stress et me recentrer sur l’essentiel. Respirer, bien manger, bien dormir, faire de l’exercice et me faire tout plein de petits plaisirs.
S’il ne fait pas trop chaud, je ferai la cuisine. J’ai des centaines de recettes à la maison, que j’accumule comme une collectionneuse compulsive. Mon seul problème c’est qu’ici, dans mon appartement, je manque d’espace dans la cuisine. Ce qui a pour effet de m’enlever toute envie de sortir les casseroles. Mais il m’arrive parfois, dans un élan de courage et de motivation, de plonger dans mes livres de recettes et d’expérimenter. Et ce au grand plaisir de mon entourage.
Je sortirai aussi mon vélo. Je n’aime pas particulièrement faire du vélo en ville, mais c’est tout de même un exercice auquel je me soumets avec un certain plaisir à l’occasion. Les pistes cyclables que j’ai expérimentées l’an dernier m’ont permis de constater que là aussi on trouve des gens peu civilisés qui finissent par rendre la promenade stressante plutôt que divertissante. J’ai bien assez des embouteillages de l’autoroute pour me stresser, pas besoin d’en ajouter.
Au jour le jour, prendre le temps de profiter du moment présent, les vacances sont là pour ça.
Il me reste une semaine de travail, tout de même, avant d’être libre.
Pourtant, ce sont souvent des gens très performants dans la société. Cherchent-ils l’approbation des autres? En ont-ils réellement besoin? Réalisent-ils à quel point ils peuvent parfois devenir prétentieux et oublier que s’ils sont arrivés où ils sont, c’est souvent avec l’aide des autres.
J’analyse mes perceptions, je tempère mes élans émotifs, je tente d’élucider les questions nombreuses que suscitent certaines situations auxquelles je dois faire face. Je voudrais aider, mais on repousse mon offre, sous prétexte qu’il serait malvenu d’agir dans les circonstances. Je dois me taire et attendre que ça passe.
Tout ceci se passe dans mon milieu de travail et j’ai bien hâte aux vacances pour échapper à cette ambiance malsaine qui, malgré moi, produit un mauvais effet sur mes états d’âme. Je suis bien incapable de m’en détacher, puisque ces mauvaises ondes traversent invariablement l’atmosphère qui m’entoure. Et j’ai beau tenter de les dissiper, elles se figent dans l’air comme des particules allergènes invisibles, mais non moins irritantes.
Donc, parlons vacances. D’abord, mais fille en aura peu parce qu’elle travaille pendant huit semaines cet été. Mais elle est terriblement contente de son sort. Après tout, travailler dans un camp de jour, c’est presque des vacances, même si les enfants autistes demandent plus d’attention et de soins. Elle sera entourée d’une belle équipe et je suis persuadée qu’elle vivra une expérience heureuse et très enrichissante.
Mon copain, lui, n’a qu’une petite semaine, pendant laquelle nous ferons un séjour gastronomique dans une auberge de la Mauricie. Une petite gâterie bien méritée, que nous nous offrons pour nous retrouver en pleine nature sans avoir à nous soucier des repas quotidiens.
Et moi, j’ai trois semaines de vacances qui ne seront pas de trop pour évacuer la fatigue et le stress et me recentrer sur l’essentiel. Respirer, bien manger, bien dormir, faire de l’exercice et me faire tout plein de petits plaisirs.
S’il ne fait pas trop chaud, je ferai la cuisine. J’ai des centaines de recettes à la maison, que j’accumule comme une collectionneuse compulsive. Mon seul problème c’est qu’ici, dans mon appartement, je manque d’espace dans la cuisine. Ce qui a pour effet de m’enlever toute envie de sortir les casseroles. Mais il m’arrive parfois, dans un élan de courage et de motivation, de plonger dans mes livres de recettes et d’expérimenter. Et ce au grand plaisir de mon entourage.
Je sortirai aussi mon vélo. Je n’aime pas particulièrement faire du vélo en ville, mais c’est tout de même un exercice auquel je me soumets avec un certain plaisir à l’occasion. Les pistes cyclables que j’ai expérimentées l’an dernier m’ont permis de constater que là aussi on trouve des gens peu civilisés qui finissent par rendre la promenade stressante plutôt que divertissante. J’ai bien assez des embouteillages de l’autoroute pour me stresser, pas besoin d’en ajouter.
Au jour le jour, prendre le temps de profiter du moment présent, les vacances sont là pour ça.
Il me reste une semaine de travail, tout de même, avant d’être libre.
5 commentaires:
Yep! Eh oui... c'est encore moi!!!!
J'ose te dire la joie de retrouver L'instant Clic sous forme de blog. C'est tellement plus interactif.
Je viens donc de parcourir cette édition depuis le début. Beau bébé!
Tu sais; tu peux mettre un label ou tag: tk; une catégorie à chacun de tes billets. Question archivage ou recherche c'est intéressant comme possibilité.
Je suis bien contente de te retrouver ici et de squatter les commentaires, gniark gniark!
Heureuse aussi de pouvoir échanger avec toi ici comme ailleurs. J'aurais bien besoin de tes trucs et astuces pour améliorer ce blog... Je ferai de mon mieux pour apprendre aussi vite que je peux.
A+
Bah...ça vient avec le temps.
Coucou! Je me suis permis de te taguer au jeu du chat!
Tu es le chat!
PS: j'aurais peut-être dû mettre le lien de Sans parler par contre...
Ok, j'accepte la tag et je réponds dès demain...
XXX
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